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Une activité de courte durée peut quand même augmenter les chances de survie chez les malades atteints d'un cancer du poumon

Une étude menée par l’Université Curtin (Australie) a révélé que moins de cinq minutes d’activité physique quotidienne pourraient être liées à une vie prolongée chez les personnes atteintes de formes inopérables de la maladie. L’équipe de la Curtin School of Allied Health, et de l’Institut Curtin enAble, a mesuré l'activité quotidienne de 89 personnes atteintes d’un cancer du poumon inopérable, à partir du moment où elles ont été diagnostiquées.

Les chercheurs ont ensuite comparé les taux de mortalité après 12 mois entre ceux qui pratiquaient une activité physique modérée à vigoureuse et ceux qui étaient inactifs, et ont constaté des résultats significatifs. Les personnes qui pratiquaient plus de 4,6 minutes par jour d’activité physique modérée à vigoureuse présentaient un risque de mortalité inférieur de 60 % après 12 mois par rapport au groupe moins actif.

Le responsable de l’étude, le professeur Vin Cavalheri, souligne que « Cette étude montre que les personnes atteintes d’un cancer du poumon inopérable sont très sédentaires et passent peu de temps dans une activité physique modérée à vigoureuse avant le début du traitement. Pourtant nous montrons que ces patients, dont le quart ne fait aucun exercice, peuvent tirer un bénéfice remarquable d'une pratique régulière d'activité physique, même de faible durée ».

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MDPI

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