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Vers une meilleure prise en charge du trauma crânien

Le cerveau ne supporte pas d’être privé d’oxygène plus de quelques minutes sans risque de provoquer de graves séquelles. Après un accident (traumatisme crânien ou accident vasculaire cérébral -AVC-), il est donc vital de parvenir à rétablir l’oxygénation cérébrale le plus rapidement possible.

Une équipe multidisciplinaire au sein de l’Institut des Neurosciences de Grenoble (GIN, Inserm / Université Grenoble Alpes / CHU de Grenoble) a mis au point une nouvelle approche non invasive et très précise pour mesurer l’oxygénation cérébrale grâce à l’IRM. Cette méthode pourrait à terme guider les interventions thérapeutiques pour les rendre plus précises, moins risquées et plus efficaces.

Aujourd’hui, les techniques utilisées reposent sur l'emploi d’une sonde dans le cerveau, ce qui permet d’estimer localement l’oxygénation du cerveau. Mais cette intervention nécessite un acte neurochirurgical lourd et manque de précision. La nouvelle approche d’IRM, développée par les chercheurs de l’Inserm, caractérise la saturation tissulaire en oxygène du cerveau, c’est-à-dire la quantité d’oxygène présente dans la microvascularisation tissulaire.

Cette technique innovante présente plusieurs avantages : elle est utilisable immédiatement chez l’homme et ne nécessite pas d’injection d’un traceur radioactif, contrairement à l’imagerie par émission de positon (ou imagerie TEP), technique de référence. Cette méthode permet enfin d’obtenir des cartes de StO2 beaucoup plus précises.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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