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La trangénomique pourrait révolutionner l'agronomie

Des chercheurs australiens du Centre de Recherche agronomique de Camberra ont remarqué que les gènes responsables de la formation des différentes parties d'une plante sont très proches chez le riz et le maïs. Cette observation implique que la différence d'une plante à l'autre ne serait pas due essentiellement à une variation de la séquence des gènes mais plutôt à une variation des moments et de l'intensité de leur activation. S'appuyant sur ce constat, le Dr Jefferson, directeur du centre de recherche , tente d'obtenir de nouvelles espèces de riz en modifiant non plus leurs gènes mais leurs modes d'expression. Cette technique permet à la fois de modifier des plantes en insérant un minimum d'ADN étranger et de contourner les brevets des grosses multinationales comme Monsanto et Novartis. Ce nouveau procédé qui consiste à amplifier, par insertion d'un petit fragment d'ADN, un processus de mutation naturel, devrait permettre à terme de modifier les plantes de façon très sélective et sans recourir à des modifications génétiques majeures de plus en plus mal acceptées par l'opinion publique.

Brève rédigée par @RTFlash

New York Times : http://www.nytimes.com/library/national/science/022900sci-ge-plants.html

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