Vivant
Forme humaine de la vache folle : vers un test de dépistage
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs allemands sont en train de développer un nouveau système de test qui pourrait permettre un jour de détecter rapidement dans le sang la forme humaine de la vache folle, selon la revue de vulgarisation scientifique britannique New Scientist. Personne n'a jusqu'à présent jamais contracté cette maladie inéluctablement mortelle par l'intermédiaire d'une transfusion, le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ), rappelle cependant New Scientist. Mais les expériences sur les moutons ont ravivé les craintes que cette possibilité n'existe.
Le système, en cours de mise au point, du Dieter Naumann de l'institut Robert Koch de Berlin présente l'originalité ne pas rechercher classiquement les protéines prions anormales, caractéristiques de ces maladies, mais d'être basé sur un profil chimique des échantillons, à l'aide d'une analyse par spectroscope à infrarouge, assistée par un ordinateur. Pour l'instant les chercheurs n'ont pu tester que des prélèvements de sang de rongeurs, de hamsters infectés par la tremblante du mouton, une maladie du groupe des encéphalopathies spongiformes (maladie de la vache folle ou ESB, Creutzfeldt-Jakob ordinaire ou nouveau variant...). Le système a distingué à 97% les échantillons infectés de ceux qui ne le sont pas d'après de subtiles différences dans leur composition chimique, sans résultat faussement positif sur les échantillons sains. Les chercheurs essayent à présent d'étendre ce système à l'analyse de sérum de vaches contaminées par l'ESB. "Le test proposé pourrait être entièrement automatisé et pourrait se faire en moins de quinze minutes", selon les chercheurs dont les travaux sont publiés dans une revue spécialisée Analytical Chemistry. Il y a encore un long chemin avant d'en arriver là, souligne toutefois New Scientist.
New Scientist : http://www.newscientist.com/news/
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La fonte de la masse musculaire favoriserait les démences
Avec l’âge, la force des muscles diminue et nos mouvements ralentissent. Mais selon des recherches récentes de l’Université Edith Cowan (Australie), ces signes pourraient indiquer un problème plus ...
Douleurs chroniques : une vaste étude remet en cause l’efficacité des antidépresseurs
A côté des antalgiques classiques, les antidépresseurs sont des traitements couramment prescrits dans le traitement de la douleur chronique, qu’il s’agisse de la migraine, des céphalées de tension, ...
La restriction calorique stimule l'expression des gènes anti-âge...
Une étude, menée aux National Institutes of Health, montre que la restriction calorique, chez l’Homme, développe la force musculaire et stimule les gènes propices à un vieillissement sain. Ainsi, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 71
- Publié dans : Médecine
- Partager :