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Détecter le cancer de l’oropharynx 10 ans avant qu'il ne survienne
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Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, un cancer de l’oropharynx sur trois serait provoqué par une infection due à un papillomavirus humain (HPV).
Selon des recherches qui viennent d'être publiées par le Centre international de recherche contre le cancer de Lyon (CIRC), un dépistage précoce des anticorps anti-HPV 16 dans le sang pourrait permettre de détecter la présence de la maladie de nombreuses années avant les premiers signes cliniques.
L’oropharynx est la région anatomique de la gorge qui comprend les amygdales, le voile du palais, l’arrière de la langue et de la gorge. On connaît déjà un certain nombre de causes associées à ce type de cancer : tabagisme et consommation excessive d'alcool notamment.
Mais selon ces recherches, menées à partir de la vaste étude EPIC qui concerne 500 000 Européens dans 10 pays, un tiers des patients présenterait des anticorps anti-HPV 16 E6 dans le sang plus de 10 ans avant le diagnostic de la maladie !
"Compte tenu de l'augmentation sensible de l'incidence de ce type de cancer, cette découverte est importante", a déclaré le Docteur Christopher Wild, Directeur du CIRC qui ajoute "si l'existence de ces marqueurs et confirmée, nous disposerons d'un outil précieux pour mettre en place un dépistage précoce de ce cancer, ce qui permettra d'en améliorer très sensiblement les chances de guérison".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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