RTFlash

Vivant

Vers un vaccin unique contre la dengue

Une étude effectuée par le CNRS, l’Institut Pasteur et l’Imperial College de Londres vient de montrer l'existence d'un site vulnérable sur l’une des protéines de l’enveloppe du virus de la dengue. Ce site a été identifié comme étant une cible intéressante pour le développement d’un vaccin contre cette maladie tropicale.

L’équipe de l’Imperial College a d’abord identifié et isolé des anticorps. Puis, grâce à une méthode de cristallographie, utilisant les synchrotons SOLEIL et ESRF, les chercheurs ont étudié l’interaction de ces anticorps avec les protéines de l’enveloppe du virus de la dengue. Après analyse, ils ont découvert un site de fixation commun aux anticorps, sur une protéine de l’enveloppe.

Le virus de la dengue présente quatre sérotypes : DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Les anticorps produits et dirigés contre le virus de la dengue lors d’une première infection ne confèrent pas de protection efficace contre une seconde infection par un sérotype différent. « La prochaine étape consistera à explorer le site de fixation et tester l’immunogénicité d’anticorps. Une fois que nous aurons développé un anticorps capable de neutraliser les quatre sérotypes, on passera à la phase des essais cliniques », précise  le Professeur Félix Rey, l’un des auteurs de l’étude.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

  • Cannabis : un risque accru de crise cardiaque !

    Cannabis : un risque accru de crise cardiaque !

    Une étude de l’American College of Cardiology (ACC) a montré que le cannabis est nocif pour le cœur. Selon cette recherche, fumer du cannabis pourrait augmenter fortement le risque de crise ...

  • Un col de l’utérus sur puce

    Un col de l’utérus sur puce

    Des chercheurs américains ont conçu un modèle de col de l’utérus sur une petite puce, reproduisant les caractéristiques microbiologiques de l’environnement humain, ce qui représente une avancée ...

  • Combiner ADN et ARN pour révolutionner les traitements anticancéreux

    Combiner ADN et ARN pour révolutionner les traitements anticancéreux

    Nos 20 000 gènes codant (auxquels il faut ajouter 22 000 gènes non codant qui jouent un rôle fondamental dans l'expression des gènes) contiennent toutes les instructions nécessaires pour faire ...

Recommander cet article :

back-to-top