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Vers un marqueur biologique de la dépression ?
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La dépression toucherait chaque année un peu plus de 3 millions de Français âgés de 15 à 75 ans, soit un peu plus de 8 % de la population. Cette pathologie a des causes multiples qui restent méconnues et elle n'est pas toujours facile à diagnostiquer.
Afin d’identifier un marqueur de cette affection, Gustavo Turecki et ses collaborateurs de l’Université McGill et de l’Institut Douglas ont comparé les tissus cérébraux de personnes diagnostiquées dépressives avec ceux de sujets sains. Ils ont notamment analysé les teneurs en protéines de ces échantillons, et ont ainsi découvert que les niveaux d’expression d’une micromolécule, connue sous le nom de miR-1202, pourraient permettre non seulement d’identifier les personnes potentiellement dépressives, mais aussi de mieux cibler les traitements.
Ces travaux montrent qu'en fonction de l’antidépresseur pris par les patients et de son impact sur la santé mentale de ces derniers, la concentration en miR-1202 dans le cerveau varie sensiblement : quand le niveau de cette molécule augmente, c’est que le traitement donne des résultats et que le malade se sent moins déprimé.
Ces recherches devraient permettre d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques dans le traitement des dépressions.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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