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Le tabac serait un facteur intrinsèque de déclin cognitif

Une étude réalisé par des chercheurs de l'Ecole de Médecine Weill Cornell de New-York a montré que, quels que soient leurs autres problèmes de santé, plus les personnes fument, moins elles réussissent aux tests cognitifs à partir d'un certain âge. « Une personne qui fume régulièrement mais qui est par ailleurs en bonne santé risque toujours d'avoir une mauvaise santé cérébrale », annonce ainsi Neal S.Parikh, auteur de cette étude qui a été menée entre 2011 et 2014 auprès de 3 244 participants d'un âge moyen de 69 ans. Parmi eux, 77 % souffraient d'hypertension artérielle, 24 % de diabète de type 2 et 23 % étaient fumeurs. Chaque participant a passé quatre tests pour mesurer ses capacités cognitives, notamment la mémoire des mots, la fluidité de la réflexion, la vitesse de traitement d'une information et le degré d'attention.

Résultat, des niveaux de cotinine plus élevés -marqueurs du tabagisme- étaient associés à des scores plus mauvais concernant la vitesse de traitement, l'attention et la mémoire de travail mais à des scores normaux sur la mémoire des mots ou la maîtrise du langage. Et leurs score dans l'interprétation de symboles numériques étaient équivalents à celui des personnes souffrant d'hypertension artérielle ou de diabète de type 2. « Nous avons été surpris de constater que le tabagisme n'agit pas en synergie avec l'hypertension artérielle ou le diabète de type 2 sur les performances cognitives mais qu'il a à lui seul une influence sur celles-ci. Cela signifie que fumer est mauvais pour la santé du cerveau », souligne Neal S.Parikh.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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