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Sclérose en plaque : démarrage d'un essai clinique à l'aide de cellules souches
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Suite à des résultats encourageants en 2009, l'utilisation de cellules souches adultes autologues (cellules appartenant à l'organisme dans lequel elles seront ré-injectées) comme traitement potentiel de la sclérose en plaque (SEP), fera l'objet d'un large essai clinique multi-centre de phase 2 qui devrait démarrer fin 2011. Celui-ci devra évaluer la tolérance et l'absence d'effets secondaires graves chez près de 200 patients recrutés à travers le monde et les résultats sont attendus d'ici 3 à 5 ans dans le cadre d'une collaboration internationale sans précédent et porteuse de grands espoirs pour cette maladie qui ne connaît encore aucun traitement satisfaisant.
Dans un premier temps, les cellules souches seront extraites de la moelle osseuse du patient, mises en culture au laboratoire pour induire leur différenciation en cellules souches neurales, et, une fois prêtes, seront ré-injectées dans la circulation sanguine du patient. Une telle procédure réduira ainsi à néant les risques de rejets. Les cellules souches ré-injectées devraient alors se diriger vers le cerveau où les chercheurs espèrent qu'elles seront capables de réparer les dommages causés par la maladie. Au cours d'études préliminaires précliniques, ces cellules souches semblaient être capables de protéger les cellules hématopoïétiques (productrices de cellules sanguines) et la myéline des fibres du système nerveux central. La myéline est une membrane grasse qui entoure et isole certains types de nerfs, en particulier ceux retrouvés dans le cerveau et la moelle épinière, et qui est attaquée par le système immunitaire des personnes atteintes de SEP.
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