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Un robot aide à surveiller les malades du ventre

Depuis le début de l’année 2021, le professeur Nicolas Mathieu a intégré, au CHU de Grenoble, un robot dans le quotidien de son équipe médicale et des malades. « 100 % des patients ont adhéré à la télésurveillance. Qu’ils soient en suivi classique, en changement de biothérapies, ou juste après la consultation d’annonce, tous ont été très enthousiastes à l’idée d’être suivis par le robot », précise Nicolas Mathieu, gastro-entérologue et hépatologue au CHU de Grenoble. « Les raisons de l’adhésion sont multiples : il peut y avoir la peur du Covid pour se rendre à l’hôpital, mais aussi la responsabilisation du patient qui est acteur de sa maladie, une meilleure coordination de son parcours de soins et l’accompagnement dans son quotidien », poursuit le professionnel de santé.

Cette initiative vise à améliorer la qualité de vie des malades. « Nous cherchons constamment à améliorer le parcours de soins des patients atteints de maladies chroniques comme les MICI en apportant des solutions innovantes pour leur permettre d’avoir la meilleure qualité de vie possible », précise le docteur Thierry Marquet, Directeur général de Takeda France. « Cette solution simple pour les patients mise au point par Calmedica contribue à cet objectif en facilitant les contacts avec leur gastro-entérologue », estime-t-il.

Concrètement, le robot suit les principaux symptômes de la maladie et alerte le patient ainsi que son équipe soignante en cas de dégradation. « Les malades se sentent ainsi plus rassurés et, de ce fait, appellent moins souvent l’infirmière, le robot absorbant une partie des demandes et permettant aux professionnels de santé de mieux se consacrer aux patients qui en ont le plus besoin », se félicitent les créateurs du dispositif.

Ce protocole est également déployé au CHU de Rennes dans le service du Professeur Bouguen et est actuellement en cours d'installation dans deux centres hospitaliers de la région parisienne.

Les maladies gastro-intestinales touchent environ 250 000 personnes en France, avec 8 000 nouveaux cas chaque année. Elles peuvent être complexes, invalidantes et bouleverser la qualité de vie des patients. La rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn en sont deux des formes les plus courantes.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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