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Une puce organique pour enregistrer l'activité cérébrale

Après trois ans de travail, des chercheurs français de l’Institut des neurosciences des systèmes de l’université d’Aix-Marseille (Inserm), ont mis au point une puce, dix fois plus fine qu’un cheveu, constituée de matériau organique et de transistors microscopiques, capable de capter et d’enregistrer l’activité électrique du cerveau. Cette puce, biocompatible, devrait permettre notamment d'étudier l’épilepsie et de la dépister plus facilement.

A l'origine, le but des chercheurs était de concevoir un nano-système pouvant être implanté directement dans le cerveau en perturbant le moins possible son activité, ce qui supposait notamment une avancée majeure en matière d'électrodes.

Pour relever ce défi, les chercheurs n'ont eu recours qu'à des matériaux biocompatibles et ont imaginé une puce constituée de matériaux organiques et de transistors microscopiques capables d’enregistrer les signaux électriques émis par les activités cérébrales. Comme le souligne Christophe Bernard, "Le saut technologique a été de remplacer le capteur par un amplificateur, ce qui a permis de gagner un facteur 10 en sensibilité, par rapport aux systèmes existants".

Ce nouvel outil sera très précieux pour progresser dans la recherche en neurosciences. Il devrait notamment être utilisé dans le cadre du Human Brain Project dont nous vous avons récemment parlé et pourrait également déboucher sur des interfaces cerveau-machine beaucoup plus performantes pour les personnes paralysées.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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