Vivant
Une protéine d’origine bactérienne impliquée dans les troubles alimentaires
- Tweeter
-
-
2 avis :
Des chercheurs français de l’INSERM coordonnés par Pierre Déchelotte, directeur de l’unité INSERM Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau, ont identifié une protéine bactérienne qui semble fortement impliquée dans la dérégulation de l’appétit et les troubles du comportement alimentaire (TCA). Cette protéine baptisée ClpB est fabriquée par des bactéries telles qu’Escherichia coli dans le microbiote intestinal.
« C’est une copie conforme à la mélanotropine, l’hormone de satiété », explique Pierre Déchelotte. Ces recherches montrent que les anticorps produits par l’organisme contre cette protéine réagissent aussi avec la mélanotropine. Cette liaison modifie profondément l’effet satiétogène de la mélanotropine.
Ces chercheurs vont à présent essayer de développer des tests sanguins basés sur la détection de la protéine bactérienne ClpB. « Si nous y arrivons, ils permettraient la mise en place de thérapies spécifiques et individualisées des troubles du comportement alimentaire », souligne Pierre Déchelotte.
En parallèle, les chercheurs étudient, chez la souris, s’il est possible de corriger l’action de la protéine bactérienne afin de contrecarrer la dérégulation de la prise alimentaire qu’elle engendre.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer de la prostate : 2 semaines et demie de radiothérapie peuvent suffire
C’est une annonce majeure dans le traitement du cancer de la prostate. Après dix ans de suivi, une étude clinique de phase III démontre que la radiothérapie en 7 séances sur 2,5 semaines est aussi ...
L'intelligence artificielle : une nouvelle arme contre le cancer du cerveau
Le glioblastome est la tumeur du cerveau la plus fréquente mais également la plus agressive. Chaque année, environ 3500 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Aujourd’hui, malgré de nombreuses ...
Imprimer en 3D un médicament dans un organe : la chirurgie du futur ?
Sera-t-il un jour possible de réparer un organe directement de l'intérieur, sans incision, en y imprimant en 3D des matériaux de traitement au cœur même des tissus ? Cette nouvelle méthode, digne de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 321
- Publié dans : Médecine
- Partager :