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Pourquoi certains cerveaux vieillissent plus vite que d'autres

Il arrive que le cerveau vieillisse plus vite que la normale. Explications les plus connues : l’isolement social ou le manque d’activité cérébrale à l’origine d’un ralentissement cognitif qui, sur le long terme, accentue le risque de démence. Mais existe-t-il plus particulièrement des facteurs génétiques ou environnementaux remontant à la toute petite enfance ?

Pour répondre à cette question, le Professeur Didac Vidal-Pineiro (Université d’Oslo en Norvège) a suivi 1 500 adultes âgés de 20 à 90 ans, en effectuant des scanners cérébraux tous les 10 ans. En effet, pour évaluer l’âge cérébral, un seul et même examen ne peut suffire pour se prononcer de façon fiable. Des données étaient par ailleurs recueillies sur le poids de naissance et les gènes individuels. Résultat, l’âge cérébral augmente plus rapidement chez les sujets ayant un petit poids de naissance et une disposition génétique typique d’un cerveau de petite taille, de ventricules cérébraux plus grands que la normale, liés à une atrophie cérébrale.

Le cortex est aussi plus fin : il s’agit là de la matière grise impliquée dans la coordination des mouvements, les mécanismes d’attention, de langage et les processus sensoriels, l’encodage de l’information visuelle et auditive. 

« Ces résultats reflètent l’impact des premières années de vie sur l’âge cérébral, bien plus que les phases de la vie adulte », étaye le Professeur Vidal-Pineiro.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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