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Le "pacemaker gastrique", nouvel espoir contre l'obésité

Mis au point par une société américaine, le "pacemaker gastrique" vient d'être autorisé en Europe et pourrait représenter une nouvelle arme contre l'obésité. Son objectif est de réduire la sensation de faim du patient et ainsi lui permettre de perdre du poids.

Intrapace, une société américaine, vient de voir son "pacemaker gastrique" autorisé en Europe. L'objet consiste en un appareil composé d'un stimulateur et d'un détecteur, qui une fois implanté dans la paroi de l'estomac du patient, permet de réduire la sensation de faim et de perdre du poids. Une révolution alors qu'aujourd'hui, les personnes atteintes d'obésité n'avaient d'autres choix chirurgicaux que l'anneau gastrique ou l'agrafage d'une partie de l'estomac. Sur le modèle d'un pacemaker cardiaque, l'objet est composé de deux électrodes placées en haut et en bas de l'estomac. Lorsque le patient ingère du liquide ou du solide, le stimulateur contenu dans l'appareil envoie des impulsions électriques reçues par les nerfs situés autour de l'estomac. Dupant le cerveau, ceux-ci donnent alors au patient une impression de satiété plus rapide que sans le dispositif.

Les différents tests opérés sur l'Homme évoquent chez les patients une sensation de "chatouillis" explique Le Figaro mais aucune sensation désagréable. Au total, ce sont 65 individus qui ont déjà pu bénéficier du dispositif, pour la plupart depuis plus d'un an. Jusqu'ici, une baisse moyenne de 20 % de leur poids de départ a pu être observée. Autre avantage, les patients peuvent eux-même décider de la durée d'utilisation sachant que la pile qui permet à l'objet de fonctionner dure environ cinq ans. De plus, Le Figaro précise que le détecteur contenu dans le "pacemaker gastrique" permet un suivi par le médecin des activités du patient et de ce qu'il mange et bois chaque jour. Le Dr Dulucq, chirurgien et président de l'Institut de chirurgie laparoscopique explique au quotidien que l'opération qui consiste à l'implantation de l'appareil est beaucoup moins invasive que celle qui consiste à agrafer une partie de l'estomac, une méthode jusque là privilégiée et dont l'efficacité n'est plus à prouver.

Plus simple, l'appareil pourrait convenir aux personnes dont l'indice de masse corporelle ou IMC se situe entre 30 et 40 tandis que les méthodes chirurgicales utilisées jusqu'à aujourd'hui se destinent plus généralement aux personnes dont l'IMC est supérieur à 40.

Maxisciences

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