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Une nouvelle thérapie cellulaire contre l'infarctus
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Comment réparer le myocarde après un infarctus sévère ? cette société de biotechnologie médicale de l’est de la France est à l’origine d’une thérapie cellulaire qui se veut « unique au monde » et surtout, « capable de réparer le coeur après un infarctus ». Elle représenterait à terme, une véritable alternative à la transplantation cardiaque, sans en présenter les lourds inconvénients.
Dès 2002, le professeur Philippe Hénon et son équipe de l’Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation (IRHT) à Mulhouse furent parmi les premiers au monde à identifier et à utiliser les cellules souches sanguines dans le traitement des leucémies ou autres formes de cancers. Depuis, leur expertise mondialement reconnue dans ce domaine.
Il y a dix ans, ils ont lancé une étude clinique préliminaire visant à déterminer l’intérêt de cette source de cellules souches purifiées dans le traitement de l’infarctus du myocarde récent. La procédure, alors mise au point, consistait à injecter chez le patient, les semaines suivant l’infarctus, ses propres cellules souches sanguines directement dans les tissus lésés du muscle cardiaque au cours d’une opération de pontage.
Dans les trois mois suivant la réinjection cellulaire, en parallèle avec la régénération du muscle cardiaque théoriquement irrémédiablement lésé, la fonction cardiaque des patients s’est améliorée progressivement, jusqu’à 60 % des capacités antérieures à un an et même jusqu’à 80 % à deux ans. Le patient pouvait alors reprendre une vie socio?professionnelle normale, avec un traitement médicamenteux minimal. Trois des patients traités étaient en liste d’attente pour une transplantation cardiaque avant l’intervention. Grâce à cette thérapie, ils ont tous pu l’éviter. Aujourd’hui, ils sont toujours vivants, dans de très bonnes conditions de vie, avec un recul de neuf ans pour le plus ancien.
« Les résultats de cette procédure thérapeutique autologue, utilisant les propres cellules du patient, donc parfaitement éthique et sans risque de rejet, sont actuellement sans égal comparés à ceux obtenus avec d’autres types cellulaires par d’autres équipes » assure le communiqué de CellProthera.
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- Publié dans : Médecine
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