Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une molécule bloque l’activité toxique d’une protéine impliquée dans la maladie de Parkinson
- Tweeter
-
-
1 avis :
La mort des neurones spécialisés dans la synthèse de la dopamine, l’un des principaux neurotransmetteurs du cerveau, détériore les capacités motrices et cognitives des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La perte de ces neurones est liée à l’agrégation de l’alpha-synucléine.
Des études récentes montrent que les oligomères, les agrégats initiaux de cette protéine, sont les formes les plus pathogènes de l’α-synucléine et sont responsables de la propagation de la maladie dans le cerveau. Dans ce cadre, une équipe internationale de chercheurs a identifié un peptide particulier empêchant l’agrégation de l’α-synucrkinsonléine.
Par conséquent, l’une des approches les plus prometteuses pour lutter contre ce trouble consiste à neutraliser ces oligomères et, ainsi, ralentir la progression pathologique. Cependant, le fait que ces agrégats ne présentent pas une structure définie et qu’ils soient de nature transitoire rend extrêmement difficile l’identification de molécules qui se lient avec une force suffisante pour explorer une quelconque application clinique.
Une collaboration scientifique entre des chercheurs de l’Institut de biotechnologie et de biomédecine (IBB) de l’Universitat Autònoma de Barcelona (UAB) et de l’Instituto de Biocomputación y Física de Sistemas Complejos (BIFI) de l’Universidad de Zaragoza (UniZar), a désormais pu identifier un peptide endogène humain, baptisé LL-37, qui se fixe fortement et spécifiquement sur les oligomères de l’α-synucléine, évitant ainsi leur agrégation et bloquant leur neurotoxicité, deux processus étroitement liés au déclin neurodégénératif de la maladie de Parkinson.
« Le LL-37 interagit avec les oligomères toxiques d’alpha-synucléine de manière sélective et avec une force supérieure à celle de tout peptide précédemment décrit, équivalente à la force présentée par les anticorps. Il inhibe l’agrégation à de très faibles concentrations et protège les cellules neuronales de l’endommagement », soulignent les chercheurs.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un apport élevé en calcium pourrait réduire le risque de cancer colorectal
Une vaste étude américaine de l'Institut National du Cancer de Rockville (Maryland), montre qu'un apport plus élevé en calcium, que ce soit par l’alimentation ou par supplémentation, est ...
Nanobiotix : traitement du 1er patient atteint d’un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3 non résécable
Nanobiotix, société française de biotechnologie en phase de développement clinique avancé, pionnière des approches fondées sur les nanoparticules pour élargir les possibilités de traitement des ...
Les fumeurs génétiquement inégaux face au cancer du poumon
De nouveaux travaux scientifiques révèlent que le patrimoine génétique confère une protection plus ou moins importante face au cancer du poumon induit par la fumée de cigarette. En cause : ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :