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Migraine : son caractère héréditaire se confirme
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Une nouvelle étude réalisée par le groupe de recherche International Headache Genetics Consortium démontre que quatre nouveaux gènes sont associés aux migraines "sans aura" (sans signes neurobiologiques précurseurs), la forme la plus répandue de migraines (80 % environ des patients).
Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Genetics. Le Professeur Jean Schoenen, directeur de l'Unité de recherches sur les céphalées de l'ULg au Centre hospitalier régional de la Citadelle à Liège et membre du GIGA-Neurosciences, est l'un des co-auteurs de cette étude en tant que membre du consortium international.
Ces nouvelles découvertes tendent à confirmer le caractère héréditaire des migraines. En effet, de précédentes études réalisées en 2010 par le même consortium avaient également dévoilé le rôle de deux variants génétiques dans l'apparition des migraines "avec aura" (environ 20 % des patients).
La méthode du séquençage génomique à large échelle a permis de déceler quatre variants génétiques (MEF2D, TGFBR2, PHACTR1, ASTN2) présents chez près de 5000 patients souffrant de migraines "sans aura". Ces variations génétiques, par contre, étaient absentes chez les 7000 personnes formant le groupe-témoin.
L'identification des ces facteurs génétiques constitue une importante avancée dans la compréhension des mécanismes moléculaires menant à la migraine. En effet, ces sites génétiques semblent liés à un dysfonctionnement vasculaire et à une hyperexcitabilité neuronale, dus à une activité glutamatergique plus intense.
La migraine touche environ une femme sur 6 et un homme sur 12. Son coût socio-économique (prise en charge médicale, absence au travail, ...) est équivalent à celui du diabète.
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- Publié dans : Médecine
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