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Le memristor, avenir de l'informatique ?
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Des chercheurs des Universités de Californie, Santa Barbara et Stony Brook ont développé une puce à base de memristors, qui imite l'architecture du cerveau humain.
Cette technologie à base de mémoire non volatile est issue des travaux du professeur Leon Chua, de l’Université de Californie à Berkeley, qui a montré que les memristors comprennent une résistance avec de la mémoire et sont considérées comme le quatrième composant électrique passif (après le condensateur, la bobine et la résistance).
L'idée consiste à parvenir à intégrer physiquement les 10 puissance 14 synapses du cerveau, en prenant en considération les différentes interconnexions réseaux et la consommation énergétique. Pour réaliser cette prouesse, les chercheurs misent sur la technologie des memristors qu’ils ont un peu adaptés. Pour ce faire, ils ont utilisé des oxydes métalliques (oxyde d’aluminium et dioxyde de titane) avec chacun des qualités particulières. Les différentes couches de memristors sont reliées comme sur un circuit traditionnel.
Pour leur expérience, les scientifiques ont débuté avec une grille de 12 x 12 memristors. Une capacité limitée qui donne des résultats modestes. En effet, le réseau neuronal ainsi créé a été entraîné pour identifier 3 lettres (N, V et Z) et différencier la couleur blanche et noire. Les tests ont été réalisés avec succès et ouvrent la voie à des solutions plus ambitieuses.
Un autre chercheur, Robert Legenstein de l’Université Autrichienne de Gratz, estime qu’avec une mise à l’échelle d’un tel procédé, cela pourrait changer le futur de l’informatique. Un réseau neuronal pourrait alors dépasser les capacités informatiques traditionnelles pour un coût énergétique moindre. Il explique que sur une puce gravée en 30 nanomètres (nm), il sera possible de placer 25 millions de cellules par centimètre carré avec 10 000 synapses sur chaque cellule pour une puissance de 1 Watt.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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