Vivant
La médecine traditionnelle védique contre le cancer de la prostate
- Tweeter
-
-
3 avis :
Le cancer de la prostate est la deuxième forme de cancer la plus commune chez les hommes et la sixième cause de décès liés au cancer dans les pays développés. Les traitements les plus courants, par chirurgie, thérapie hormonale, radio ou chimiothérapie, sont certes de plus en plus efficaces, mais ils s’accompagnent souvent d’importants effets secondaires.
S’inspirant de la médecine traditionnelle ayurvédique, l’équipe du Docteur M.B. Hiremath, professeur associé à l’Université du Karnataka à Dharwad, a étudié les propriétés anticancéreuses de deux plantes médicinales, Leea indica et Allophyllus cobbe, dans le traitement du cancer de la prostate.
Leea indica, un arbuste à feuillage persistant originaire d’Asie du Sud et du Sud-Est, est couramment utilisé dans la médecine traditionnelle pour soulager les maux de tête, les affections de la peau, ainsi que pour ses propriétés anti-diabétiques, anti-diarrhéiques, et anti-dysentériques. Quant à Allophyllus cobbe, un petit arbuste commun dans les Ghats Occidentaux, il est employé pour soigner les fractures, les inflammations, les ulcères, et comme antiseptique.
Si des études sur les extraits de ces plantes ont déjà démontré leurs propriétés cytotoxiques sur les cellules de cancer du côlon et du sein, celle du Professeur Hiremath est la première à s’intéresser à leurs effets sur le cancer de la prostate. L’extrait préparé à partir de feuilles de ces plantes a montré une efficacité significative sur les cellules de cancer de la prostate qui se sont progressivement dégradées avant d’atteindre l’apoptose (mort cellulaire programmée) 72h après exposition, sans affecter les cellules saines.
L’équipe du Docteur Hiremath a également mis en évidence la présence de molécules connues pour être de puissants antioxydants dans les feuilles de Leea indica et d’Allophyllus cobbe comme des phénols, des alcaloïdes, des flavonoïdes, et des saponines qui ont la capacité de détruire les radicaux libres présents dans l’organisme.
Suite aux résultats encourageants obtenus lors des tests in vitro, les chercheurs espèrent rapidement passer à la phase d’essais cliniques pour établir le potentiel thérapeutique réel de ces extraits végétaux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Des chiens entraînés parviennent à détecter précocement la maladie de Parkinson...
Décidément, nos amis à quatre pattes n'ont pas fini de nous étonner ! Il a déjà été démontré que certains chiens parviennent à identifier, simplement par l'odeur, des femmes atteintes d'un cancer du ...

Mieux prévenir et gérer les événements indésirables graves associés aux soins survenant chez les nouveau-nés
Depuis 20 ans, la France voit ses indicateurs de santé périnatale se dégrader. En 2024, le pays se classe au 22e rang européen avec un taux de mortalité infantile de 4,1 pour 1.000 naissances ...

L'exercice régulier empêche notre cerveau de rétrécir
L’exercice peut-il vraiment contribue à maintenir nos capacités mentales de cérébrales ? Oui, si l'on en croit les dernières études sur ce sujet. En vieillissant, nos tissus et organes s’altèrent. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 456
- Publié dans : Médecine
- Partager :