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Maladies de Parkinson, d'Alzheimer : Des nanofils contre la destruction des cellules

Des chercheurs de l'Institut Indien des Sciences (IISc) de Bangalore ont montré qu'il était possible de réduire les dommages cellulaires dans le corps humain grâce à l'utilisation de nanofils d'oxyde de vanadium (V2O5). Cette découverte surprenante ouvre des perspectives très intéressantes pour le développement de nouveaux médicaments cntre les maladies liées au vieillissement, les maladies cardiaques ainsi que certaines maladies neurologiques, telles que la maladie d'Alzheimer et le Parkinson.

Dans le corps humain, des substances réactives contenant de l'oxygène sont produites de manière ininterrompue et éliminées par des antioxydants naturels. En cas de production insuffisante d'antioxydants, l'excès de ces substances oxygénées endommage les cellules de l'organisme, pouvant conduire à diverses pathologies.

L'étude de l'IISc démontre que les nanofils d'oxyde de vanadium reproduisent dans certaines conditions le fonctionnement d'une enzyme anti-oxydante (le glutathion peroxydase), en ramenant le potentiel redox à un équilibre normal.

Les Professeurs G. Mugesh et P. D'Silva, qui ont dirigé ces travaux, expliquent que de nouvelles études doivent être effectuées avant que cette découverte puisse donner naissance à de nouvelles approches thérapeutiques : "Nous avons montré que le nanovanadium fonctionne au niveau cellulaire. A présent, nous voulons nous concentrer sur son efficacité lorsqu'il est administré à des animaux." 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Hindu

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