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L’IMC pendant l’enfance influence le risque de troubles alimentaires plus tard au cours de la vie

Une étude danoise présentée à l'occasion du congrès annuel européen sur l'obésité a montré qu'un indice de masse corporelle (IMC) élevé ou un surpoids chez les filles pendant l’enfance sont associés à un risque plus élevé de boulimie mentale (BM), tandis qu’un IMC bas pendant l’enfance est associé à un risque plus élevé d’anorexie mentale (AM) plus tard dans la vie.

Ce travail a analysé les données provenant d’une cohorte populationnelle de 66 576 filles inscrites au registre des dossiers médicaux scolaires de Copenhague, nées entre 1960 et 1996. Les cas d’AM et de BM ont été identifiés en établissant des liens avec le Registre national danois des patients et le Registre danois central de recherche en psychiatrie. Les femmes ont été suivies de 10 ans à 50 ans.

L'étude révèle que 514 femmes ont reçu un diagnostic d’AM, et 315 femmes ont reçu un diagnostic de BM. Concernant l’IMC, les scores z étaient inversement et significativement associés au risque d’AM. Une augmentation du score z de l’IMC aux âges de 7 ans et 13 ans était associée à une réduction du risque d’AM. À l’inverse, les scores z de l’IMC étaient positivement et significativement associés au risque de BM.

Une augmentation du score z de l’IMC aux âges de 7 ans et 13 ans était associée à une augmentation du risque de BM. En outre, un surpoids aux âges de 7 et 13 ans était associé à un risque plus élevé de BM.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

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