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L'empreinte électrostaique de l'ADN permet de facilite son séquençage
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Des chercheurs de l'Université de l'Illinois ont découvert une nouvelle stratégie de séquençage de l'ADN qui pourrait à la fois réduire considérablement les coûts de la technique mais aussi la rendre beaucoup plus rapide. Cette technique consiste en l'utilisation de puces semi-conductrices sur lesquelles sont déposés des condensateurs nanoporiques. Ces condensateurs se composent de deux couches de silicium conductrices, séparées par une couche isolante de dioxyde de silicium. De nombreuses autres techniques utilisaient jusqu'alors ce système mais aucune n'avait encore réussi à expliquer en détail comment les nanopores pouvaient lire une séquence d'ADN.
C'est grace à la modélisation informatique et à l'étude de la dynamique moléculaire que l'équipe a démontré que le mouvement de va et vient d'une molécule d'ADN au travers d'un condensateur nanoporique produit une empreinte électrostatique spécifique (potentiel propre) qui permet de déterminer la séquence d'enchaînement des bases azotées du brin d'ADN étudiée. La prochaine étape de cette découverte consistera à minimiser le bruit et à réduire la vitesse de passage des molécules d'ADN au travers du condensateur. Etre capable de séquencer le génome de chaque individu pourrait alors ouvrir de nouvelles possibilités dans le domaine de la médecine personnalisée. En effet, il serait possible d'obtenir des traitements "sur-mesure" pour chaque patient.
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- Publié dans : Médecine
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