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L'athérectomie orbitale pulvérise le calcium dans vos artères…

L'Institut de cardiologie de Montréal (ICM) vient de réaliser une première en utilisant un nouvel outil d'athérectomie orbitale, qui pulvérise littéralement le calcium dans les artères, ce qui permet au cardiologue interventionnel d'ensuite installer une endoprothèse (stent) qui maintient l'artère ouverte et aide le sang à circuler convenablement.

Le calcium devient carrément du sable très, très petit, a résumé le Docteur Guillaume Marquis-Gravel, qui est l'un des quatre médecins qualifiés pour pratiquer cette intervention au Canada et le seul au Québec. On peut mettre le tuteur à ce moment-là plus facilement. L'appareil tourne à la vitesse impressionnante de 80 000 à 120 000 tours par minute. Non seulement anéantit-il le calcium qui s'est accumulé le long de la paroi des artères, mais les vibrations qu'il génère vont aussi fracturer le calcium qui s'est déposé à l'extérieur des artères, permettant au cardiologue d'installer son endoprothèse encore plus aisément.

Comparativement à l'athérectomie rotationnelle qui était jusqu'à présent utilisée pour attaquer les dépôts de calcium dans les artères, l'athérectomie orbitale est beaucoup plus facile d'utilisation et les risques de complication sont moindres, a dit le Docteur Marquis-Gravel, qui a été accrédité lors de son fellowship en cardiologie interventionnelle à l'Université Duke. Il y a moins de risque de perforer l'artère, de se retrouver avec des appareils qui restent pris dans les artères du cœur, a-t-il dit. Si tout va bien, le patient obtient son congé le jour même de l'intervention.

La maladie coronarienne touche les artères qui alimentent le cœur en sang et en oxygène. Cette affection crée un blocage d'une ou de plusieurs de ces artères, ce qui peut ensuite être à l'origine de problèmes de santé comme des crises d'angine ou des infarctus du myocarde. La cause la plus fréquente de ces obstructions est l'accumulation de plaques formées de substances comme le calcium ou le cholestérol. La maladie coronarienne ne se guérit pas, mais elle peut être traitée par de la médication, avec une modification des habitudes de vie et, dans les cas plus graves, par des interventions percutanées ou chirurgicales.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Radio Canada

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