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Des implants cérébraux pour aider les paralysés à communiquer
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Des chercheurs de l'université de Stanford ont présenté lors du congrès annuel de la société américaine des neurosciences à San Diego, des résultats prometteurs sur l'utilisation d'une implant cérébral permettant à des singes de déplacer à distance un curseur sur l'écran d'un ordinateur par la seule volonté. Tout d'abord, les chercheurs se sont intéressés aux régions du cerveau impliquées dans la planification des mouvements. Ils se sont aperçus, grâce à des électrodes implantées dans la région pariétale du cerveau de singe, que ceux-ci pouvaient mimer les mouvements des bras avec un curseur appelé 'prosthetic icon'. Cette étude a été la première à montrer que les cellules responsables de la planification du mouvement peuvent contrôler une prothèse», a commenté Krishna Shenoy, auteur principal de l'étude.Dans un second temps, une étude fonctionnelle a été réalisée toujours sur le singe, animal choisi pour ses capacités à réaliser des tests cognitifs de haut niveau, comme la planification.Le singe a été entraîné à atteindre la droite ou la gauche d'un écran d'ordinateur selon un signal lumineux qui apparaissait brièvement quelques secondes auparavant. Durant l'intervalle entre l'apparition du signal et le mouvement du singe, les cellules de la région pariétale étaient très actives. Des électrodes implantées dans cette région transmettaient un signal à une console électronique qui déterminait la droite et la gauche du mouvement planifié. Les signaux ainsi interprétés provoquaient le mouvement automatique d'un curseur dans la bonne direction.Cet appareillage étant muni d'une seule électrode, le système a donc été limité à deux informations volontaires : aller à droite ou à gauche. «Mais un système plus sophistiqué pourrait calculer exactement l'endroit et le moment de la décision de mouvement du singe», a déclaré Shenoy. «Un tel système pourrait aider les personnes paralysées à communiquer en épelant les mots sur un clavier virtuel. La vitesse de travail de la personne sera un facteur crucial si cet appareil a de telles applications», a conclu Shenoy.
Stanford University 28 novembre 2001 : http://news-service.stanford.edu/news/november28/shenoy-1128.html
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- Publié dans : Médecine
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