TIC
- Information et Communication
- Informatique
Une image stockée dans une molécule
- Tweeter
-
-
0 avis :
L'expérience, menée à l'Université d'Oklahoma et décrite la semaine dernière dans le New Scientist, a permis de mémoriser des bits d'informations dans une molécule. Chacun des 19 atomes d'hydrogène de la molécule utilisée stockait une partie des 1024 bits composant l'image. Cette dernière, une image en noir et blanc de 32 pixels de côté, était ainsi encodée par les variations de fréquence des protons composant les atomes de la molécule. A chaque bit de l'image correspond une fréquence, dont l'amplitude représente soit « 0 » soit « 1 ». Balayée par une onde électromagnétique, la molécule « imprime » les données correspondantes en mémorisant les fréquences unitaires.Ces données stockées par la molécule peuvent ensuite être lues, après émission d'un nouveau champ d'onde, en mesurant - à l'aide d'un instrument de résonance magnétique nucléaire - les variations de fréquences produites en réaction par la molécule. De nombreuses autres tentatives d'utilisation de particules élémentaires ou de molécules pour stocker de l'information ont eu lieu avec succès cette année. Dans le cas présent, les scientifiques ne s'expliquent pas véritablement le comportement « très complexe » de la molécule soumise à des variations de fréquences. Mais, si le procédé est jugé encore « très expérimental », il ouvre une nouvelle voie vers le stockage de données dans des volumes de taille infinitésimale.
New Scientist :
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99993129
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Des phares intelligents pour améliorer la conduite de nuit
La nuit tue plus que le jour. Le risque d’avoir un accident mortel à la tombée du jour est d’ailleurs sept fois supérieur au risque diurne et un quart des accidents mortels de nuit se produisent ...
Une intelligence artificielle un million de fois plus rapide que le cerveau humain
En intelligence artificielle, le deep learning analogique fonctionne différemment du deep learning numérique. Il crée un réseau de 'neurones' et de 'synapses' artificiels analogiques qui peuvent ...
Quand les IA miment l’activité cérébrale
Grâce à la technique de l’apprentissage autosupervisé, les réseaux de neurones artificiels sont désormais capables d’identifier par eux-mêmes ce qui est important. Une performance qui pourrait être ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 63
- Publié dans : Informatique
- Partager :