RTFlash

Matière

Des hydroliennes inspirées de la nage des poissons pour plus d’efficacité

L’entreprise Eel Energy développe des hydroliennes à membrane ondulante, directement inspirées de la nage des poissons. Des poissons comme l’espadon ou le marlin, qui ondulent, peuvent atteindre des pointes à 110 km/h sous l’eau. C’est là où on voit la force de l’ondulation. La forme de l’ondulation produit une force phénoménale, ce qui devient particulièrement intéressant lorsqu’on installe un générateur dessus.

Ce nouveau type d'hydrolienne est constitué d’une plaque en plastique recyclable avec des renforts en fibre de carbone, qui est contrainte par des câbles. Les câbles la font se tendre comme un arc puis, quand l’eau arrive dessus, elle ondule. On peut contrôler la puissance qu’on met sur les câbles afin de s’adapter aux variations du courant. Sur la plaque, un mât monte et descend, sur lequel on place une crémaillère qui fait tourner un générateur en-dehors de l’eau.

Ces machines ondulantes doivent être installées à des endroits où il y a une certaine vitesse de courant, environ 2 m/s, et au moins 1,5 m à 2 m de profondeur. Le premier prototype ondulant fonctionne depuis le mois de février 2021. Il mesure 1,60 m sur 2 m, produit environ 650 W/h donc 15 kW par jour, dans un courant assez faible d’1,3 à 1,4 m/s.

Grâce à sa conception biomimétique, cette machine se déclenche à plus faible vitesse, dès que le courant atteint environ 1 m/s, et sa membrane, qui est un capteur d’énergie, a une surface beaucoup plus importante que celle des hélices. Donc à encombrement égal, elle produit plus d’énergie et plus tôt. Eel Energy veut à présent travailler des machines de 15 à 20 kW puis de 50 kW jusqu’à atteindre son objectif de 1 MW.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Techniques de l'Ingénieur

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top