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Ecran plastique contre cristaux liquides
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L'imprimante à jet d'encre n'en finit pas de trouver de nouveaux débouchés. Cette fois, la technologie se met au service de la fabrication des écrans plats. La firme britannique Cambridge Display Technology (CDT) et le japonais Seiko Epson ont présenté un prototype d'écran fabriqué en imprimant de fines gouttes de plastique sur un substrat, recouvertes ensuite par un mince film conducteur. CDT, a conçu un procédé à base de polymères luminescents (light- emitting polymers, ou LEP), qui pourrait devenir un concurrent redoutable pour la technique actuelle de l'écran à cristaux liquides (LCD). Contrairement aux dispositifs à cristaux liquides, qui colorent la lumière émise par une source de lumière blanche placée en arrière de l'écran avec des filtres, les écrans de CDT utilisent des éléments de polymères semiconducteurs qui émettent de la lumière bleue, rouge ou verte quand on leur applique une tension électrique. Un principe actif qui offre «une excellente luminosité et un champ de vision voisin de 180 degrés», souligne Daniel McCaughan, le patron de CDT. L'entreprise a été créée en 1994 pour industrialiser les polymères émissifs découverts cinq ans plus tôt à l'université de Cambridge. L'utilisation d'une imprimante pour déposer les éléments photoémissifs oppose une grande simplicité aux lourdes contraintes de fabrication des écrans à cristaux liquides. Même si le premier prototype de CDT et Seiko n'affiche qu'une diagonale de 6 centimètres, la projection des gouttes est adaptée, en principe, à n'importe quelle taille d'écran. La finesse des éléments - 30 microns de diamètre - autorise une résolution élevée. De plus, les écrans sont souples et pourront être appliqués sur les pare-brise pour afficher des informations de navigation. «Le prix de revient sera probablement inférieur de 40 % à celui des écrans à cristaux liquides», prédit Daniel McCaughan. La technologie pourrait être commercialisée d'ici douze à quinze mois. Ce sont les téléphones portables qui devraient bénéficier les premiers de la technologie. Les contraintes liées à la durée de vie des polymères photosensibles excluent pour le moment leur usage dans les téléviseurs et les écrans informatiques mais à terme, CDT estime que cette technique permettra de visionner de la vidéo en couleur sur les écrans des téléphones portables et sur des support en plastiques souples.
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