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Détecter les démences 10 ans avant les premiers symptômes…
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Des chercheurs du CHU de Québec ont montré qu'il était possible d'observer les premiers changements avant-coureurs d'une démence frontotemporale, 10 ans avant que celle-ci ne survienne.
Selon ces travaux, des changements touchant le cerveau et les fonctions cognitives seraient en effet observables plusieurs années avant le diagnostic de la maladie chez les patients porteurs d’un gène spécifique. À la différence de la maladie d’Alzheimer qui touche surtout des régions du cerveau impliquées dans la mémoire, la démence frontotemporale est une forme de maladie cognitive irréversible qui affecte des zones du cerveau qui contribuent au langage et à la personnalité. Cette pathologie qui représente près de 20 % de toutes les démences survient chez des patients relativement jeunes et elle est difficile à diagnostiquer. Chez environ un tiers des patients, la maladie est causée par des mutations génétiques dans l’un des 3 gènes : progranuline (GRN), MAPT, associé à la protéine tau ou C9ORF72.
En recourant à la fois à une évaluation clinique standard, à des tests neuropsychologiques et un examen IRM, les chercheurs ont pu montrer, chez les 78 participants ne présentant pas de symptômes, que certaines zones du cerveau subissent des changements 10 années avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie.
L’identification des biomarqueurs de cette maladie chez les personnes à risque et asymptomatiques ouvre la voie "à des traitements ciblés qui retarderont ou minimiseront les conséquences de ce type de démence", souligne le Docteur Robert Laforce Jr, chercheur et neurologue et co-auteur de l’étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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