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Continuer à boire modérément en cas d'insuffisance cardiaque…

Selon une étude réalisée par l'école de médecine de l'Université de Washington, les personnes qui avaient pour habitude de consommer de l'alcool et qui ont continué à boire modérément même après l'annonce de leur maladie, ont survécu plus longtemps que ceux ayant décidé d'arrêter de consommer de l'alcool.

Pour parvenir à de telles conclusions, l'équipe de recherche a analysé les résultats d'une étude menée entre 1989 et 1993 sur un échantillon de 5.888 personnes. Parmi ces dernières, 393 avaient développé une insuffisance cardiaque.

L'équipe de scientifiques a dispatché les dossiers de ces 393 patients en quatre catégories : les personnes qui ne buvaient jamais, les patients qui buvaient dans le passé et avaient arrêté après l'annonce de la maladie, les personnes qui buvaient au maximum sept verres par semaine et les personnes qui buvaient plus de huit verres par semaine.

Les chercheurs ont pris en compte différents facteurs tels que l'âge, le sexe, la race, le niveau d'éducation, le tabagisme ou la pression artérielle. Après avoir évalué ces variables, les chercheurs ont pu établir un lien entre une consommation modérée d'alcool (c'est-à-dire maximum sept verres par semaine) et une vie prolongée, pour les personnes qui buvaient initialement.

Les chercheurs ont estimé cette augmentation de la longévité à 383 jours en moyenne, variant de 17 à 748 jours. Les résultats établissent donc que les personnes qui continuent à consommer de l'alcool modérément ont une espérance de vie significativement plus élevée que celles qui arrêtent après l'annonce de la maladie. Prudente, l'étude ne vas pas toutefois jusqu'à recommander aux non-buveurs de commencer à consommer de l'alcool après un diagnostic d'insuffisance cardiaque…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

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