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Combiner l’IA et l’IRM pour mieux traiter le cancer

Des chercheurs du Massachusetts General Hospital (MGH) ont développé un nouvel outil qui combine de manière non-invasive l'intelligence artificielle (IA) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM), pour suivre les résultats d’un traitement viral contre le cancer. Jusque-là, les scientifiques avaient juste mis au point un virus thérapeutique capable de tuer sélectivement les cellules cancéreuses. Ce progrès avait donné espoir quant au traitement des tumeurs cérébrales.

En revanche, l’avancée d’aujourd’hui permet de détecter les signes précoces de la mort des cellules tumorales. Elle a été lancée en réponse au nouveau traitement anticancéreux à base de virus. Ces chercheurs du MGH ont utilisé des images d’IRM moléculaires quantitatives pour mesurer plusieurs propriétés des tissus. Selon eux, cette méthode permet de surveiller la réponse thérapeutique beaucoup plus tôt que les autres techniques, visible 48 h après la thérapie virale.

Le Docteur Christian Farrar, chercheur à l’Athinoula A. Martinos Center for Biomedical Imaging, a expliqué le principe de l’IRM. En effet, elle consiste à créer des "empreintes" de signaux uniques pour chaque ph cellulaire et chaque composé moléculaire. Ensuite, pour décoder les empreintes et générer des cartes quantitatives du pH et des molécules, un réseau neuronal d’apprentissage profond a été utilisé. « La méthode d’empreinte moléculaire par IRM a été validée dans une étude sur les tumeurs cérébrales chez la souris où les tumeurs ont été traitées avec une nouvelle thérapie à base de virus qui a tué sélectivement les cellules cancéreuses ».

Après cela, les chercheurs ont eu recours à l’IA pour déceler la mort des cellules tumorales causée par le virus. Le Docteur Perlman, collègue du Docteur Farrar, affirme que l’IA en médecine permet même une approche non invasive. L’utilisation des empreintes moléculaires simulées a été l’un des éléments les plus intéressants et les plus importants pour le succès de cette thérapie. Afin de résoudre d’autres défis médicaux et scientifiques, cette méthode pourrait être utilisée dans le monde entier.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

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