Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Le cerveau produit ses propres tranquillisants
- Tweeter
-
-
0 avis :
On savait déjà depuis quelques années que le cerveau produisait, dans certaines circonstances (activité sportive intense par exemple), des endorphines, un type de protéines ayant des propriétés analgésiques comparables à celle des opiacés.
Des chercheurs de l'université de Stanford, dirigés par le professeur John Huguenard, viennent de montrer que notre cerveau était capable de produire des molécules dont les effets sont similaires à ceux des benzodiazépines et qui peuvent avoir une puissante action tranquillisante, notamment dans certains types de convulsions comme celle de l'épilepsie.
Ces recherches ont montré que le noyau réticulaire thalamique, une petite zone située dans le cerveau, produit de petites protéines et peptides dont l'action est très proche de celle des benzodiazépines, comme le Valium.
Ces protéines ont été baptisées DBI (Diazepam Binding Inhibitor) et, comme leur nom l'indique, elles peuvent bloquer la liaison du diazépam qui peut ainsi se transformer en une molécule antiépileptique naturelle, d'une efficacité thérapeutique comparable à celle du Valium.
Les chercheurs ont pu démontrer que, dans le noyau réticulaire thalamique, cette protéine DBI avait bien le même effet que les benzodiazépines.
En élucidant complètement ce nouveau mécanisme, il semble envisageable de développer de nouveaux agents antiépileptiques capables de bloquer "à la source", dans l'ère cérébrale impliquée, les signaux électriques qui accompagnent l'épilepsie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Notre cerveau possède t-il un niveau quantique de fonctionnement ?
CAMPAGNE de DONS : Total des dons reçus depuis le début de la campagne : 2021,50 € ---------- = 80,86 % Objectif ...
Les bébés ont plus de souvenirs qu’on le croit...
Bien que nous ne gardions aucun souvenir des premières années de notre vie, il semblerait, selon une étude américaine, que les bébés forment bel et bien des souvenirs. En examinant l’activité ...
SLA : découverte d'une voie clé qui déclenche la neurodégénérescence
La sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot, se caractérise par une paralysie progressive à l’issue fatale « après 3 à 5 ans d’évolution en moyenne », ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 312
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :