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Les carences alimentaires dans l'enfance triplent les risques de troubles du comportement
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Des chercheurs INSERM ont montré qu’un enfant ayant eu une mauvaise alimentation jusqu'à quatre ans et demi présente ensuite un risque trois fois plus grand de développer des symptômes d’hyperactivité ou d’inattention au cours de l’enfance.
Ce travail repose sur l'analyse de données concernant 2120 enfants nés entre 1997 et 1998 et suivis régulièrement jusqu’à l’âge de 8 ans. Les chercheurs ont étudié la corrélation entre l’insécurité alimentaire lorsque les enfants avaient entre 18 mois et 4 ans et demi et les troubles du comportement qu'ils ont développés entre 4 ans et demi et 8 ans.
Ces recherches montrent également que ce lien de causalité est indépendant d’autres facteurs et persiste après ajustement des autres facteurs, tels que le niveau de revenus des familles, le type de famille ou les antécédents psychiatriques des parents.
L'hypothèse avancée pour expliquer ce résultat est que "l’incapacité des parents à s’occuper de façon régulière de l’alimentation de la famille pourrait fragiliser le lien parents-enfant dans la petite enfance, avec des effets sur le développement à long terme. »
Autre explication possible : la consommation excessive de produits gras et sucrés et une carence prolongée en fer favoriseraient des troubles de l'attention.
Conclusion de l'étude : lutter et prévenir l’insécurité alimentaire dans les familles peut permettre de réduire sensiblement les troubles du comportement chez les jeunes enfants.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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