Un capteur de gaz ultra-sensible grâce aux nanotubes
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Un nouveau développement dans l'utilisation des nanotubes vient d'être mis au point par des chercheurs de Stanford: des capteurs ultrasensibles pour la détection de très faible quantité de gaz toxique. La surveillance des gaz et de polluants tels que l'ammoniac ou le dioxyde de nitrogène est la clé de la protection de l'environnement, du contrôle des process chimiques, ainsi que de la maîtrise des missions spatiales. Mais les capteurs utilises jusque-la étaient bien loin de la miniaturisation. Plus problématique, ils ne fonctionnaient qu'a de relativement hautes températures. La résistance électrique de chaque nanotube, d'après les résultats des chercheurs de Stanford, change de façon significative, en seulement quelques secondes d'exposition a l'ammoniac ou au dioxyde de nitrogène, a température ambiante. Le temps de réponse est donc très rapide et de plus la sensibilité des nanotubes est très largement supérieure a celle des capteurs traditionnels a température ambiante. A titre d'exemple, des nanotubes a paroi unique soumis a flux de 1% d'ammoniac réagissent en moins de deux minutes, et avec une division par 100 de leur conductance, alors que pour des conditions équivalentes, il faut entre 5 et 10 minutes pour un capteur classique en polymère qui ne verra, lui, diminuer sa conductance que de 30%.
Lettre Matériaux : http://www.france-science.org
Contact: Hongjie Dai, Dept. of Chemistry, Stanford University, Stanford, CA
94805 ; Telephone : (650) 723-4518 ; Fax: (650) 725-0529 ; E-mail:
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- Publié dans : Avenir Nanotechnologies et Robotique
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