Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le café confirme ses effets protecteurs contre la maladie de Parkinson...
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une vaste étude internationale coordonnée par l'Université d'Utrecht (Pays-Bas) a analysé des données de santé récoltées dans le cadre d’une étude nommée EPIC. La cohorte comprenait 184.024 personnes originaires de Suède, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, d'Allemagne, d'Espagne et d'Italie. Leur évolution a été suivie pendant 13 ans. Au cours de la recherche, 308 hommes et 285 femmes ont développé la maladie de Parkinson (soit moins de 1 % de la cohorte).
93 % des participants ont par ailleurs déclaré boire du café. Cette consommation était la plus élevée aux Pays-Bas (environ 500 millilitres par jour) et la plus faible en Italie ou en Espagne (environ 100 millilitres par jour). Les personnes buvant beaucoup de café étaient le plus souvent des hommes, des fumeurs, des jeunes et des gros buveurs d’alcool. Concernant plus précisément l’angle de la recherche, les 25 % de participants qui consommaient le plus de café avaient près de 40 % de risques en moins de développer la maladie de Parkinson par rapport aux membres de la cohorte qui n'en buvaient pas du tout. La maladie de Parkinson est la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte après les AVC, et la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer.
L'association entre la maladie de Parkinson et la consommation de café était à peu près aussi forte chez les hommes que chez les femmes, mais semblait légèrement plus intense chez les personnes n'ayant jamais fumé. « Cette étude a démontré une association entre la consommation de caféine et le risque de maladie de Parkinson grâce à l'une des plus grandes cohortes au monde », concluent les auteurs de l’enquête.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le rôle des microglies mieux compris dans la maladie d’Alzheimer
Des chercheurs du Centre de recherche sur le cerveau (Center for Brain Research) de l’Université catholique de Louvain (KU Leuven), ont démontré cette double fonction des microglies, ce qui ...
Les fibres alimentaires réguleraient l'expression de certains gènes
Des chercheurs de l'Ecole de Médecine de Stanford ont montré le rôle bénéfique des fibres alimentaires qui peuvent parfois modifier le fonctionnement de nos gènes. Les fibres sont bien connues pour ...
Réduire le sucre stimule la production de neurones chez les seniors
Des chercheurs de l’Université Stanford, aux Etats-Unis, ont montré que le glucose joue un rôle inattendu dans la capacité du cerveau vieillissant à produire de nouveaux neurones, un processus connu ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :