RTFlash

71 % des Français veulent imposer des limites à la science

A l’occasion des Journées Annuelles d’Ethique, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a interrogé les Français sur leur perception de la science et de son rôle au sein de la société. D’après une étude BVA, les sentiments des Français sont partagés : 53 % d’entre eux se sentent mal informés et la grande majorité souhaite imposer des limites à la science.

  • Les Français plébiscitent la recherche

La recherche scientifique est plébiscitée par les Français, notamment bien entendu en santé avec le traitement des cancers ou le fonctionnement de l’organisme. Dans l’absolu, la recherche génétique ou la compréhension du cerveau sont plébiscitées par 84 % et 90 % des personnes interrogées. Mais lorsqu’on aborde les applications scientifiques concrètes, les avis sont plus partagés : les recherches sur la biométrie ou le contrôle d’identité sont accueillies de manière favorable par 2 Français sur 3 ; 67 % d’entre eux se prononcent en faveur de la recherche sur les embryons mais au-delà du progrès de la science, certaines pratiques sont jugées dangereuses et/ou contraires à l’éthique : seuls 27 % sont favorables à la modification du patrimoine génétique ou 14 % au clonage.

  • Les Français en quête d’information

Favorable à la recherche scientifique, les Français sont méfiants à l’égard de ses applications. L’une des raisons pourrait être le manque de transparence des recherches, 53 % ne se sentent pas assez informés sur les enjeux éthiques des avancées de la science et seuls 15 % se disent "tout à fait informés" sur ces sujets. Une perception qui alimente le sentiment de confiscation du sujet par les "experts". Il en résulte une volonté d’être mieux informé et d’imposer des limites à la science pour 7 Français sur 10.

Mais lorsqu’on leur demande quels sont les acteurs les plus légitimes pour imposer ces limites, ils sont un grand nombre à citer les scientifiques (49 %) ou des comités réunissant religieux, scientifiques, intellectuels et élus (44 %). Un résultat que le Comité Consultatif national d’éthique juge conforter son rôle. "En donnant des clés de compréhension pour saisir les enjeux liés aux progrès des sciences de la vie et de la santé, le CCNE doit permettre aux Français de se forger une opinion claire sur le rôle et les limites à donner aux sciences de la vie et de la santé" précise le communiqué qui annonce également, dans cette optique, les journées annuelles d’éthique autour du thème "Qui est normal ?".

Doctissimo

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

    Recommander cet article :

  • Eve-y-danse

    8/09/2016

    La réduction des craintes des applications de la science ne pourra découler que du jour où les prises de décisions mondiales seront suffisamment étiques et rigoureuses, interactives des intérêts sociaux les plus équitables et harmonieusement répartis, et exemptées des possibilités de récupérations d'intérêts particuliers malfaisants pour l'avenir de ce monde.

    Nos dérives "religieuses" (comme d'aller prier à la Mecque ou en tout autre lieu "ca crée" prétendu plus chargé qu'ailleurs...) et de croyances actuelles de masse, corporatistes ou clanistes..., font que nous ne tolérons guère que la conduite planétaire s'immisce en notre sphère privée, au point que toutes les possibilités utiles de l'informatique analytique et des corrections sociales et politiques, qui devraient en résulter, ne peuvent guère prouver leur efficacité !§!

    Des études scientifiques sont menées de toutes parts pour prouver nos dérives démographiques, comportementales et écologiques, des folles ambitions d'asservissement humain de l'appareil industriel..., mais peu de décideurs se croient devoir en tenir compte suffisamment pour des corrections adaptées..., autrement, le plus souvent qu'au travers de faux semblant telles les COP sans engagement réel aucun....).

    La faille planétaire ne vient pas de la science elle-même, mais bien plus des déficiences cérébrales de nos "gouvernants" focalisés uniquement sur leurs jeux de pouvoirs, d'avec "leurs habitudes manipulatrices crues plus efficaces".

    Ce qui nous manque sont des écoles pour l'enfant, des premières classes à l'âge adulte..., qui séparent ceux-ci des hypnoses parentales prétendues "traditionnelles"... qui par une analyse continue des aspects psychopédagogiques individuels, conduisent nos éducations puis notre société toute entière vers une éthique rigoureuse, plus proche des enseignements des maîtres de sagesse que d'enseignements matérialistes égotiques déviants !§!

    Servir une planète devrait être un honneur immense pour chacun et pas l'occasion de se servir égoïstement au dépend des autres !

    La crainte suscitée de "ne pas s'en sortir" par tout un système actuel éducatif, économique et financier, technique ultra-concurrentiel jusqu'à la folie, qui laisse entendre que "l'on ne pourra jamais gérer ce monde"..., est une manipulation honteuse des consciences !

    Nous devons tous nous recentrer en Soi-même vers la source haute de paix intérieure pour obtenir une connexion quantique réelle sage, cela autant que nécessaire, qui ne nous fasse plus disjoncter pour un rien, ou suivre bêtement des ordres fous de manipulateurs de toutes sortes, comme jadis avec Hitler...!

    Une société capable d'évoluer débute par de telles attitudes très pragmatiques, dénuées d'angoisse et de croyances fausses excessives au sein de noyaux familiaux calmes, voulus d'eux-mêmes pleinement informés et bien inspirés d'en haut en soi, bien dits efficaces en chaque décision plus responsable de soi !
    Pas de structures délirantes qui vanteraient que quelques technologies de pointe entre les mains de richissimes obsédés de puissance illusoire suffiraient à résoudre les dérives de ce monde.

  • back-to-top