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Le téléphone s'impose comme facilitateur dans le paysage urbain

48 % des citadins se disent satisfaits de leur vie en ville contre 25 % d'insatisfaits, révèle une étude présentée par le ConsumerLab d'Ericsson. Une étude qui montre que, selon ces habitants, le smartphone serait un outil permettant d'améliorer leur quotidien. Et pour cause, parmi les cinq premières raisons de ce cette satisfaction, on trouve la couverture réseau mobile, non seulement pour l'usage du smartphone, mais également parce qu'il participe à l'amélioration des conditions de vie. Par exemple, pour le déplacement du domicile au lieu de travail. "Les citoyens ont peu d'espoir dans la construction de nouvelles routes ou métros et qu'ils se reportaient donc à une façon personnelle d'améliorer leur vie en utilisant le smartphone, pour naviguer ou connaître des alternatives de transport public lors de difficultés de trafic par exemple", explique à L'Atelier Michael Björn, directeur de la recherche du ConsumerLab. Des conclusions tirées des entretiens qualitatifs menés dans les 13 villes du monde ciblées pour l'étude.

Le smartphone est d'autant plus important que les citadins s'y divertissent ou l'utilisent pour communiquer et qu'ils sont 50 % à l'utiliser pour accéder à Internet. En effet, ils sont environ 54 % à écouter de la musique qui peut être en streaming, 8 % à utiliser les réseaux sociaux, 10 % à regarder leurs e-mails personnels et 9 % leurs e-mails professionnels en voiture, contre 21 % à utiliser les réseaux sociaux ou 30 % à regarder leurs e-mails professionnels dans le métro. Car le smartphone peut améliorer "tout ce qui fait dire aux citoyens qu'ils ne sont pas satisfaits en ville, comme la communication avec les autorités publiques", précise Michael Björn. L'intérêt pour le smartphone et ses possibilités est d'ailleurs plus important en ville qu'ailleurs. D'abord, parce qu'ils sont 50 % à utiliser leur mobile pour accéder à Internet, mais également parce qu'ils en ont un usage plus intensif, passant en moyenne 45 minutes par jour à se socialiser en ligne.

Pour Michael Björn, ceci fait de la ville "un espace de création car les personnes qui se connectent lisent les commentaires de leurs amis et en postent, mais échangent également des idées". Et pas seulement sur les réseaux sociaux puisque, selon Patrik Regardh, directeur du marketing stratégique d'Ericsson, la technologie a permis aux villes de se développer différemment, par exemple avec l'open data, mais également de faire participer le citoyen, "comme à Moscou où ces derniers pouvaient poster des photos des rues abîmées sur un site dédié, permettant aux autorités de savoir où il était nécessaire d'intervenir ou en permettant aux citoyens de participer au développement de la ville en leur donnant la possibilité de développer des applications". Et d'ajouter que si nous ne sommes qu'au début du développement de cette tendance, "les investissements importants sont souvent déjà faits, et qu'il reste à investir dans la facilité d'usage de ces innovations".

L'Atelier

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