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Un squelette de 2 millions d'années le «plus complet jamais découvert»

Un squelette datant de 2 millions d’années vient d’être découvert à Johannesbourg. Selon le paléontologue Lee Berger de l'université du Witwatersrand, il s'agit «presque à coup sûr (...) du squelette le plus complet jamais découvert d'un ancêtre de l'homme». The Age révèle que l’individu est un «Australopithecus Sediba», l’espèce à laquelle succèderont les primates du genre «homo». Probablement tombé dans une fosse dont il n’a pas pu sortir, il (ou elle) était âgé de neuf  à treize ans au moment de sa mort.

Le bloc de pierre dans lequel était emprisonné ce squelette a été découvert en 2008, dans la grotte de Malapa, à cinquante kilomètres du nord de Johannesbourg. C’est seulement le mois dernier qu’en transportant le bloc, un membre de l’équipe a remarqué une dent. Les scientifiques ont eu la surprise de découvrir un corps entier au scanner. Le professeur Berger a déclaré : «Nous avons découvert des parties de la mâchoire et du corps : un fémur complet, les côtes, des vertèbres et d'autres éléments des membres importants, dont certains encore jamais vus en si bon état pour un fossile humain.»

Une découverte majeure pour la science, mais également pour l’humanité. Le professeur rappelle : «Il est important que les gens comprennent d'où ils viennent.»

CBS rapporte qu’une fois les ossements trouvés, les scientifiques ont proposé aux enfants d’Afrique du Sud de trouver un nom au squelette. Ils ont choisi Karabo, ce qui signifie «réponse» dans la langue locale tswana.

  • Suivre le travail des paléontologues en direct de son canapé

Afin d’informer le plus grand nombre des avancées dans le «berceau de l’humanité» qu’est le site de Johannesbourg, l'université de Witwatersrand et le gouvernement d’Afrique du Sud se sont unis pour créer un site Internet qui filmera en temps réel le travail des paléontologues.

Avec plusieurs caméras de surveillance, les spectateurs pourront avoir un aperçu de tous les aspects du travail de laboratoire en basculant entre les angles de caméra, y compris des images microscopiques. Ils pourront également poser des questions aux scientifiques via Twitter. Le professeur Berger espère pouvoir mettre ce «laboratoire interactif» en place en novembre.

Slate

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