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La réduction des gaz à effet de serre devient vitale

Tout retard dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre augmentera les probabilités de changements climatiques dangereux pour notre planète, selon de nouvelles analyses publiées lundi par l'académie nationale américaine des sciences. "Tout retard dans la diminution des gaz à effet de serre provoquera un réchauffement plus important du globe et accélérera ce phénomène", a affirmé Michael Oppenheimer, un géophysicien à l'université de Princeton dans le New Jersey (nord est) et co-auteur de cette étude. "Non seulement cela peut avoir des effets néfastes sur les écosystèmes mais aussi sur des éléments importants du système climatique du globe", a-t-il également mis en garde. Citant plusieurs modèles informatiques, ce scientifique a expliqué que des délais dans l'application des mesures de réduction des gaz responsables du réchauffement de l'atmosphère, pourraient entraîner une destruction étendue des récifs coralliens dans le monde, tandis que leur application rigoureuse limiterait au contraire les dégâts causés à ces écosystèmes très sensibles à une faible augmentation de la température. D'autres scénarios montrent aussi de la même manière une désintégration accélérée ou une stabilisation des calottes glacières de l'Antarctique et des glaciers de l'Arctique avec un impact important sur le niveau des océans, a également souligné Michael Oppenheimer. De fait, les chiffres présentés par l'étude sur l'Arctique,- la plus complète jamais publiée concernant cette région - sont pour le moins alarmants. Ainsi, au cours des cent prochaines années, les températures moyennes en Arctique risquent d'augmenter de 4 à 7 degrés et ce, du fait des émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre. En cause : les activités humaines. Les conséquences de ce réchauffement climatique pourraient s'avérer désastreuses. D'après les projections, dès 2070, la calotte glaciaire disparaîtrait totalement en été. Du coup, les espèces animales vivant dans la région, comme l'ours blanc ou le phoque, seraient menacées d'extinction. Dans le même temps, d'autres espèces habituées à vivre sous des climats plus tempérés prendraient possession du Grand Nord. Une des hypothèses dominantes des recherches actuelles sur les modifications climatiques provoquées par la pollution industrielle et automobile, est que tout délai dans la mise en oeuvre de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, présente un avantage économique à court terme, souligne Oppenheimer.. Cette approche est fondée sur le principe économique erroné selon lequel il est toujours préférable de remettre à plus tard des dépenses, a-t-il ajouté.

Livescience

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