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Une photosynthèse artificielle à l’aide d’une feuille synthétique

Des chercheurs des instituts d’électrochimie et de chimie inorganique de l’Université d’Ulm (Bade-Wurtemberg) ont conçu une feuille synthétique sensible à la lumière permettant de décomposer l’eau en dihydrogène et en dioxygène sur le modèle de la photosynthèse des plantes.

La photosynthèse naturelle a été modélisée afin d’identifier les agents responsables de la transformation de l’eau en oxygène. La photosynthèse est un processus permettant aux plantes de faire réagir de l’eau et du dioxyde de carbone pour produire de la matière organique (souvent des sucres) nécessaire à leur croissance. Le dioxygène n’est qu’un sous-produit de cette réaction.

Cette dernière s’effectue au sein d’un complexe enzymatique dont le cœur de la réaction est un composé de manganèse et d’oxygène. Par biomimétisme, les chercheurs ont conçu un cube d’oxyde de manganèse-vanadium qui catalyse la décomposition de l’eau en dioxygène et en dihydrogène.

Par ailleurs, une antenne moléculaire absorbant la lumière permet de collecter l’énergie pour la réaction. Les chercheurs souhaitent désormais s’intéresser au fonctionnement du transfert d’électrons dans leur système et à la formation du dioxygène à sa surface. En effet, jusque-là, la plupart des systèmes fonctionnaient avec un apport d’électricité supplémentaire (électrolyse) et/ou via des métaux nobles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ULM

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