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Les ours polaires auront disparu du Canada dans 25 ans

Selon Tim Flannery, Les ours polaires auront disparu du Canada dans moins de 25 ans. Pour ce chercheur australien, les ours polaires vont disparaître du Canada dans moins de 25 ans en raison du réchauffement climatique. En effet, le réchauffement climatique réduit considérablement et très rapidement la couche de glace dont les ours ont besoin pour se nourrir et se reproduire.

En novembre et décembre, époque du gel des eaux côtières, les ours polaires retournent sur les glaces pour chasser leur mets de prédilection, le phoque annelé. Les ours polaires attrapent les phoques en faisant le guet près des trous où ces derniers viennent prendre une bouffée d'air, en pénétrant dans les tanières de naissance creusées dans les bancs de neige et en chassant les phoques qui se font chauffer au soleil sur la glace.

La couverture de glace de l'Arctique baisse à raison de 8 % par an et les ours polaires présentent « déjà des signes de stress très importants » selon M Tim Flannery, un scientifique de renommé internationale. Le poids moyen des ours polaires a baissé de 15 % en moyenne.

Pourtant l'avenir « précaire » de l'ours polaire est bien connu au Canada. Bien que les ours polaires ne soient pas en voie de disparition, ils doivent faire face aux dangers communs à tous les grands prédateurs : envahissement de leur habitat par les hommes, chasse illégale et contaminants contenus dans leurs proies. Une nouvelle menace est le changement climatique, qui a des incidences sur l'habitat arctique de l'ours polaire : diminution de la couverture totale de glace, amincissement de la banquise du bassin polaire central et changement du moment de la prise de la glace et de la débâcle dans les secteurs plus méridionaux, dont la baie d'Hudson.

Les scientifiques qui étudient les ours polaires de la partie occidentale de la baie d'Hudson depuis la fin des années 1960 ont constaté que les individus de cette population sont moins gras lorsqu'ils viennent sur le rivage et qu'ils donnent naissance à moins d'oursons qu'il y a 20 ans. Les températures printanières sont plus élevées, ce qui signifie que la glace fond dix jours à deux semaines plus tôt qu'il y a 20 ans. Les ours polaires ont donc moins d'occasions de chasser le phoque, doivent venir sur le rivage plus tôt en saison et doivent maintenant vivre une plus longue période de jeûne.

En 1973, le Canada, le Danemark, la Norvège, l'ancienne Union soviétique et les États-Unis ont signé l'Accord sur la conservation des ours blancs (polaires) afin d'assurer la conservation à long terme des ours polaires. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné l'ours polaire « espèce préoccupante » au Canada en raison des menaces qui pèsent sur lui.

Le parc national du Canada Wapusk a été créé en 1996 pour protéger la région naturelle des basses terres Hudson-James pour les générations à venir. Le « Wapusk », en langue cri, signifie ours blanc, est une des espèces protégées par le parc. L'été, le parc accueille 1.200 ours polaires dans ses 11.475 km². Parcs Canada collabore avec le Service canadien de la faune d'Environnement Canada afin d'étudier les ours et les changements qui se produisent dans leur environnement.

ANE

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