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Jason-3 pour comprendre le changement climatique
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Le satellite d'océanographie franco-américain devrait être lancé en 2013 pour remplacer Jason-1. Objectif : continuer à surveiller l'élévation du niveau des océans. C'est la poursuite de 21 ans de mesures d'une précision exceptionnelle. Actuellement,le niveau de la mer s'élève chaque année de 3,5 mm en moyenne alors qu'il ne s'élevait que de 1,7 mm en 1993-1994. Un doublement en 20 ans et une augmentation cumulée de près de 6 cm.
Comment des mesures d'une telle précision, qui servent notamment de référence aux travaux de GIEC ont-elles pu être obtenues ? Grâce à la lignée des satellites d'altimétrie : Topex-Poseidon (1992-2005) puis Jason-1 et Jason-2 (à partir de 2001).
« L'altimétrie océanique, c'est-à-dire la mesure du niveau de la mer depuis l'espace avec une précision extrême sur toute la surface du globe a été une véritable révolution , explique Eric Thouvenot, responsable du programme Jason-3 au CNES. Car auparavant, on ne disposait que d'instruments locaux et peu précis : les marégraphes. »
Sans compter que Jason, « c'est un peu la Formule 1 de l'altimétrie : conçu pour la haute performance, il combine les meilleurs altimètres existants, qu'on place sur une orbite optimal et qui permet notamment de s'abstraire des effets des marées. »
Copie conforme de Jason-2, Jason-3 remplacera donc Jason-1 à 1 336 km d'altitude. Le contrat a été signé le 24 février dernier entre le CNES et Thales Alenia Space qui en assurera la construction. Depuis presque 20 ans, ces satellites permettent de mieux comprendre et de décrire le gigantesque système de courants qui parcourt les océansen surface et en profondeur. Ce système met en jeu d'immenses transferts d'énergie et est un des principaux moteurs du changement climatique.
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- Publié dans : Cosmologie et Astrophysique
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