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Un bras artificiel contrôlé par la pensée !

Des chercheurs de l’Université de technologie Chalmers en Suède, dirigés par Max Ortiz, ont mis au point une prothèse dirigée par la pensée. Celle-ci est directement attachée au squelette et connectée aux nerfs et aux muscles, sans passer par des électrodes implantées sur la peau.

Ce type de prothèse se commande de façon beaucoup plus intuitive et permet un contrôle du membre artificiel qui est proche de celui du membre biologique. 
 
"Aujourd'hui, pour la plupart des prothèses, les mouvements doivent être pré-programmés et la moitié seulement des personnes amputées peuvent bénéficier de ces prothèses. Avec notre prothèse, directement couplée aux nerfs et aux muscles, il est bien plus simple de commander une prothèse", souligne Max Ortiz.

Outre-Atlantique, les recherches se poursuivent également sur les neuroprothèses classiques. Une des voies de recherche consiste à utiliser de nouvelles électrodes plus petites et plus sensibles. C'est notamment la voie suivie par les chercheurs de l'Université de Pittsburgh pour permettre à une patiente de 52 ans, totalement paralysée, de commander un bras robotisé de manière plus intuitive. Dans cette expérimentation, deux micro-électrodes ont été implantées dans le cortex de la patiente qui a ainsi pu réaliser des mouvements complexes avec son bras robotisé au bout de seulement deux jours d'exercice.

Ce bras, développé en coopération avec la DARPA (Agence américaine de recherche de l'armée) intègre pas moins de 17 moteurs contrôlant 26 articulations. Il s'agit du membre artificiel le plus sophistiqué au monde et il peut effectuer les mêmes mouvements avec la même précision et la même souplesse qu'un membre naturel. Il lui manque toutefois, selon les chercheurs, une capacité de « rétroaction sensorielle », bien qu'il soit muni d'une centaine de capteurs.

On peut imaginer que, dans un futur proche, ces deux types de prothèses soit amenées à fusionner, ce qui permettrait à un nombre beaucoup plus important de personnes handicapées et paralysées de bénéficier de ces neuroprothèses très proches des membres naturels en terme de commande et de possibilité de mouvements.

Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash

The Lancet

Chalmers

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