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Voiture électrique : 300 km d'autonomie d'ici 2020

Lors de l’édition 2016 du Consumer Electronics Show (CES) qui s’est tenue du 6 au 9 janvier dernier, General Motors a levé le voile sur une voiture électrique très attendue. Présentée moins d’un an auparavant sous la forme d’un concept-car, la Chevrolet Bolt sera commercialisée sur le continent nord-américain d’ici la fin de l’année. Dotée d’une autonomie réelle de 250 à 300 km grâce à une batterie de 60 kWh, elle devrait bouleverser le marché des modèles électriques dont l’autonomie moyenne n’excède pas 150 km.

Porsche commercialisera ainsi une berline électrique baptisée Mission E et Audi un crossover électrique appelé Q6 e-tron. Avec leur autonomie de 450 km, ces deux modèles entièrement dédiés à l’électrique seront commercialisés à l’horizon 2018. Chez les constructeurs généralistes, l’arrivée prochaine de la Chevrolet Bolt et de la Tesla Model 3 – une familiale avec 300 km d’autonomie – dopent les batteries des modèles de constructeurs généralistes.

Le leader Nissan, avec sa voiture compacte LEAF, a amorcé le mouvement en proposant une nouvelle batterie délivrant une capacité de 30 kWh (vs 24 kWh sur la première version) offrant jusqu’à 200 km d’autonomie en conditions réelles d’utilisation. Chez Renault, les ingénieurs ont conservé la batterie de 22 kWh et ont opté pour un nouveau moteur plus efficient (R240).

Le CES de Las Vegas a également été l’occasion pour Volkswagen de confirmer l’arrivée d’un nouvel accumulateur sur sa compacte e-Golf. Celui-ci devrait passer de 24 à 30 kWh et offrir une nouvelle autonomie de 200 km. Tandis que la Nissan LEAF 30 kWh vient d’arriver dans les concessions européennes, la VW e-Golf devrait rejoindre les siennes d’ici la mi-2016.

Chez le munichois BMW, la citadine i3 devrait elle aussi profiter d’un restylage de mi-carrière. Lancée en 2013 et commercialisée à près de 40 000 unités dans le monde, la BMW i3 devrait ainsi intégrer une nouvelle batterie qui lui offrirait une autonomie supérieure à 200 km (sans l’option prolongateur d’autonomie).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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  • Jack Teste-Sert

    4/08/2016

    Un des gros handicap d'autonomie de la voiture électrique est la nécessité de chauffage du véhicule en hiver (et de climatisation en été...) consommant tout deux beaucoup d'électricité et réduisant presque de moitié l'autonomie du véhicule...!

    Une voie de rechercher peut-être prometteuse apparaîtrait avec la climatisation magnétique :
    - http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=14851

  • Jack Teste-Sert

    5/08/2016

    En 2016, résumons les perspectives de développement réussi du véhicule électrique, lesquelles sont liées à certains facteurs :
    - l'autonomie, qui devrait être au moins de 450 kms effectifs (hiver) et assurée par biberonnage (comme pour les bus) en trajets autoroutiers de 200 kms maximum (repos nécessaire et de tenir compte des risques d'embouteillage) avec halte de recharge par induction de 1/2 heure maxi ;
    - que le véhicule ait une autonomie maximale mais avec reprise en main possible du conducteur à chaque fois que nécessaire, et donc qu'il soit ultra-léger puisque les risques d'accidents réduits à rien...;
    - qu'il soit à rechargement (par induction par le sol et de freinage), mais également avec une couche de capteur piézoélectrique céramique amortisseurs intégrée dans le chassis pour atténuer les vibrations et apporter un complément de recharge aux batteries ;
    - que l'informatique de bord ne puisse pas être trafiquée (pour empêcher les voitures bélier en court-circuitant les capteurs de freinage face à des obstacles) et qu'il y ait des capteurs d'explosifs empêchant le démarrage de l'engin :
    - que le véhicule soit connecté ou pas, au choix du client et des conditions de conduite (pas de distraction possible quand les mains sur le volant)
    - qu'il soit équipé de pneus sphériques seulement s'il se révèle que ceux-ci apportent un plus en réduction d'usure et en coût de renouvellement ;
    - qu'il ait la vision nocturne infra-rouge si celle-ci peut se développer tel qu'envisagée possible ;
    - qu'ils possèdent tous les capacités de faire véhicules partagés et d'emprunt occasionnel par abonnement ;
    - que les batteries aient au moins 3000 cycles de charges complètes et 6000 de charges partielles, avec des composant non explosifs ni polluants ni à pénurie future possible :
    - qu'il y ait une surveillance de l'endormissement du conducteur, s'il prend le volant.
    - que les zones de circulations à risques soient repérables et avertissent bien avant le conducteur de reprendre le volant.

    Toutes ces conditions devront être généralisées (normalisées) au fur et à mesure de l'évolution à tous les constructeurs mondiaux, avec obligation de faire des véhicules à nombre de places variables (trop souvent seul au volant) les plus profilés sur le plan aérodynamique (par exemple en forme de losange ?).

  • Jack Teste-Sert

    5/08/2016

    En 2016, résumons les perspectives de développement réussi du véhicule électrique, lesquelles sont liées à certains facteurs :
    - l'autonomie, qui devrait être au moins de 450 kms effectifs (hiver) et assurée par biberonnage (comme pour les bus) en trajets autoroutiers de 200 kms maximum (repos nécessaire et de tenir compte des risques d'embouteillage) avec halte de recharge par induction de 1/2 heure maxi ;
    - que le véhicule ait une autonomie maximale mais avec reprise en main possible du conducteur à chaque fois que nécessaire, et donc qu'il soit ultra-léger puisque les risques d'accidents réduits à rien...;
    - qu'il soit à rechargement (par induction par le sol et de freinage), mais également avec une couche de capteur piézoélectrique céramique amortisseurs intégrée dans le chassis pour atténuer les vibrations et apporter un complément de recharge aux batteries ;
    - que l'informatique de bord ne puisse pas être trafiquée (pour empêcher les voitures bélier en court-circuitant les capteurs de freinage face à des obstacles) et qu'il y ait des capteurs d'explosifs empêchant le démarrage de l'engin :
    - que le véhicule soit connecté ou pas, au choix du client et des conditions de conduite (pas de distraction possible quand les mains sur le volant)
    - qu'il soit équipé de pneus sphériques seulement s'il se révèle que ceux-ci apportent un plus en réduction d'usure et en coût de renouvellement ;
    - qu'il ait la vision nocturne infra-rouge si celle-ci peut se développer tel qu'envisagée possible ;
    - qu'ils possèdent tous les capacités de faire véhicules partagés et d'emprunt occasionnel par abonnement ;
    - que les batteries aient au moins 3000 cycles de charges complètes et 6000 de charges partielles, avec des composant non explosifs ni polluants ni à pénurie future possible :
    - qu'il y ait une surveillance de l'endormissement du conducteur, s'il prend le volant.
    - que les zones de circulations à risques soient repérables et avertissent bien avant le conducteur de reprendre le volant.

    Toutes ces conditions devront être généralisées (normalisées) au fur et à mesure de l'évolution à tous les constructeurs mondiaux, avec obligation de faire des véhicules à nombre de places variables (trop souvent seul au volant) les plus profilés sur le plan aérodynamique (par exemple en forme de losange ?).

  • Jack Teste-Sert

    5/08/2016

    Pour 2016, résumons, à mon sens..., à minima, le cahier des charges souhaitable des perspectives de développement réussi du véhicule électrique standard, lesquelles sont liées à certains facteurs :

    - l'autonomie, qui devrait être au moins de 450 kms effectifs (hiver) et assurée par biberonnage (comme pour les bus électriques) en trajets autoroutiers de 250 kms maximum (repos nécessaire avec halte de recharge par induction de 1/2 heure maxi ) et de tenir compte des risques d'embouteillage pour cette autonomie ;

    - que les batteries aient au moins 3000 cycles de charges complètes et 6000 de charges partielles (avec des composants non explosifs, ni polluants, ni à pénurie future possible) :

    - qu'un nombre surabondant de places de parking et de stations service (surtout sur autoroute) soient équipées de plaques à induction de rechargement par le sol reliées à des installations solaires ou éoliennes ;

    - que le véhicule ait une autonomie de conduite mais avec reprise en main possible du conducteur à chaque fois que nécessaire, et donc qu'il soit ultra-léger puisque les risques d'accidents théoriquement "réduits à rien"...;

    - qu'il soit à rechargement de freinage, mais également, avec une couche de capteurs piézoélectrique céramique amortisseurs intégrée dans tout le châssis pour atténuer les vibrations et apporter un complément de recharge aux batteries (usure moindre des pneus et des revêtements routiers pour les camions) ;

    - que l'informatique de bord ne puisse pas être trafiquée (pour empêcher les voitures bélier et tout court-circuit des capteurs de freinage face à des obstacles) et qu'il y ait des capteurs d'explosifs empêchant le démarrage de l'engin :

    - que le véhicule soit connecté ou pas (équipements de base), au choix du client et des conditions de conduite (pas de distraction possible quand les mains sur le volant)
    - qu'il soit équipé de pneus sphériques seulement s'il se révèle que ceux-ci apportent un plus (en réduction d'usure, en coût de renouvellement, en poids du véhicule) ;
    - qu'il ait la vision nocturne infra-rouge si celle-ci peut se développer tel qu'envisagée actuellement ;
    - qu'ils possèdent tous les capacités informatiques et connectées de faire véhicules partagés et d'emprunt occasionnel par abonnement ;
    - qu'il y ait une surveillance de l'endormissement du conducteur, et de test éthylique s'il prend le volant.
    - que les zones de circulations à risques (carrefours, chantiers...) et limitations de vitesse soient repérables automatiquement et avertissent bien avant le conducteur de reprendre le volant.

    Toutes ces conditions devront être généralisées (normalisées) au fur et à mesure de l'évolution à tous les constructeurs mondiaux, avec obligation de faire des véhicules à nombre de places variables (trop souvent seul le conducteur en voiture) et que ces véhicules soient les plus profilés sur le plan aérodynamique.

  • Jack Teste-Sert

    5/08/2016

    On aimerait bien une Twizy nouvelle génération beaucoup plus performante (avant que BMW se réveille...) pour faire routière à par entière (130 km/h biplace en file indienne, pour jeune coupe ou retraités. Essai à transformer !
    - http://www.moteurnature.com/actu/2015/renault-twizy.php

  • Jack Teste-Sert

    5/08/2016

    Impossibilités vécues de recharger sa voiture électrique avec le système à carte...(http://www.moteurnature.com/actu/2014/essai-IRVE-infrastructure-recharge...)...., alors que le système à SMS surtaxés, le numéro affiché sur les bornes est d'une simplicité biblique !§!

  • Jack Teste-Sert

    5/08/2016

    Les vrais remèdes... aux défauts flagrants de bornes de recharge en France :
    - http://www.moteurnature.com/actu/2014/solutions-IRVE-recharge-electrique...

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