Matière
- Matière et Energie
- Energie
Fusion froide : une nouvelle source d’énergie ?
- Tweeter
-
-
0 avis :
Le 14 janvier 2011 à Bologne, deux scientifiques italiens on fait une démonstration publique d’un générateur fondé sur la « Fusion Froide ». Andrea Rossi et Sergio Focardi ont montré à un panel de scientifiques un nouveau type de réacteur l’« E-cat », capable de produire jusqu’à 10 kW d’énergie thermique avec environ 400 Watts de chauffage système.
Cette aventure est la concrétisation de plus de 22 ans de recherches. Le 23 mars 1989, les professeurs Stan Pons de l’Université de l’Utah aux États-Unis et Martin Fleischmann de l’Université de Southampton en Grande-Bretagne avaient annoncé la découverte d’une nouvelle manière de produire de l’énergie nucléaire propre : la « Fusion froide ». Ils avaient fait passer du courant électrique dans une cellule contenant deux électrodes, l’une en platine, et l’autre en palladium. Les deux électrodes plongeaient dans un électrolyte composé principalement d’eau lourde. Ils avaient remarqué qu’il se dégageait plus de chaleur que d’énergie électrique qui était appliquée. Cette découverte avait créé de grands remous dans la communauté scientifique. Après quelques semaines de tentatives diverses pour essayer de reproduire ces résultats, le sujet disparut de la science officielle sous les coups des expérimentateurs qui n’avaient pas réussi leurs expériences, et des théoriciens qui ne pouvaient pas expliquer ces résultats contraires à leurs modèles classiques.
Depuis lors, une petite centaine de chercheurs de par le monde ont continué les recherches. Les résultats se sont améliorés au cours du temps. Il a été montré des dégagements de chaleur anormaux, des transmutations, la production d’hélium. Alors que la grande majorité des expériences ont été réalisées avec du palladium et de l’eau lourde, Rossi et Focardi ont utilisé un système différent, ils ont mis en contact de l’hydrogène gazeux ordinaire sous pression avec une poudre de nickel auquel était associé un catalyseur. Ce nouveau type de réacteur est un progrès important dans l’utilisation de la fusion froide à des fins industrielles.
Les deux scientifiques ne donnent pas tous les détails de leur invention dont le brevet est en cours de dépôt. La théorie expliquant ces réactions n’existe pas encore. Néanmoins, les inventeurs disent que le nickel se transformerait en cuivre au cours de la réaction. Il se produirait également des rayons gamma qui s’arrêteraient une heure après l’arrêt du réacteur. À la suite de la démonstration du mois de janvier à Bologne, d’autres ont eu lieu, en particulier une, avec des scientifiques suédois qui ont confirmé les mesures de production de chaleur. Rossi est en train de préparer un générateur de 1MW en Grèce qui devrait être opérationnel à la fin de cette année.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cette batterie au sable géante peut chauffer une ville entière pendant une semaine
Les habitants de la ville finlandaise de Pornainen se chauffent désormais grâce à du sable. Un matériau peut-être insoupçonné du grand public, mais qui est pourtant étonnamment prometteur. Un réseau ...
Edito : La Chine veut être la première à maîtriser l’énergie solaire spatiale dans la seconde moitié du siècle
Comme le soulignait récemment l'AIE (Agence Internationale de l’Energie), jamais dans l'histoire de l'humanité une énergie ne s'est développée aussi rapidement que l'énergie solaire. Alors qu'elle ...
Un ingénieur français a inventé le premier vélo électrique qui roule sans… batterie
Adrien Lelièvre, diplômé en ingénierie mécanique, a créé un vélo électrique sans aucune batterie à recharger. Il utilise l’énergie du pédalage pour alléger l’effort sur des parcours plus vallonnés. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 446
- Publié dans : Energie
- Partager :
J.T
14/05/2013Vu l'augmentation de CO2 et de méthane, devenus alarmants..., il serait important de ne point laisser tomber cette voie de recherche..., et, par exemple, de pousser ces expériences étonnantes dans la voie d'essais d'influences magnétiques..., car celles-ci sont multidimensionnelles, comme, semble-t-il, pour certains des états surprenants obtenus de transmutation.