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Comment la sélection naturelle nous a transmis les gènes de Neandertal
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Selon deux études américaines, l'ADN de l'homme de Neandertal, que l'on trouve également chez homo sapiens, aurait pu avoir un avantage compétitif. De précédentes études avaient déjà montré que les hommes modernes d'origine européenne et asiatique avaient hérité en moyenne de 1 à 3 % du génome de l'homme de Neandertal, apparu il y a environ 400.000 ans et éteint il y a 30.000 ans. En revanche, les hommes d'origine africaine ne possèdent que très peu d'ADN de Neandertal parce qu'il n'y a pas eu de croisement entre leurs ancêtres Homo sapiens et l'homme de Neandertal, qui vivait en Europe et en Asie.
La première étude, publiée dans "Science" et réalisée par Benjamin Vernot et Joshua Akey, de l'Université de Washington, à partir du génome de 379 Européens et 286 Asiatiques, montre qu'environ 20 % du génome néandertalien subsisterait globalement dans les populations modernes d'Europe et d'Asie.
La seconde étude, réalisée par David Reich (Faculté de médecine de l'Université Harvard, Boston) et Svante Pääbo, directeur du département d'anthropologie génétique de l'Institut Max Planck, a permis d’analyser les variations génétiques de 846 personnes d'ascendance non-africaine, 176 personnes d'Afrique sub-saharienne et d'un Néandertalien vieux de 50.000 ans, dont la séquence du génome a été publiée en 2013.
Bien que ces deux études aient utilisé des méthodes différentes, les deux équipes ont découvert de grandes régions du génome moderne non-africain dépourvues d'ADN néandertalien, et d'autres au contraire où l'héritage de l'homme de Neandertal était plus riche que prévu.
Pour expliquer ces résultats convergents, ces chercheurs forment l'hypothèse que cette répartition pourrait résulter du mécanisme darwinien de sélection naturelle : l'homme moderne aurait expulsé de son patrimoine génétique les séquences génétiques de l'homme de Neandertal qui lui étaient devenues inutiles ou nuisibles. En revanche, homo sapiens aurait conservé la part de l'héritage génétique de l'homme de Neandertal qui pouvait lui procurer un avantage adaptatif dans son nouvel environnement. Homo sapiens aurait notamment gardé de l'homme de Neandertal les gènes qui commandent les caractéristiques de la peau, des cheveux et des ongles, ce qui lui aurait permis de mieux résister au froid.
Ces recherches ont par ailleurs permis d’identifier deux régions du génome de l'homme de Neandertal, impliquées dans les testicules et le chromosome X, qui n'ont pas été transmises à Homo sapiens, sans doute parce que cette transmission aurait menacé la fertilité masculine.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Anthropologie & Paléontologie
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Paul Racicot
22/07/2014Soit dit en passant, on écrit Homo sapiens et non pas homo sapiens. Et Neandertal devrait s'écrire Homo neanderthalensis.
steg1450
27/08/2014ça va ça va... l'article est de qualité, fait pas ton relou en corrigeant ce genre de minuscules fautes d'orthographe, c'est pas important, même si tu as raison... Tu penses pas?
Et nos DITS-EUS créatifs ?
5/01/2015J'aimerais qu'on fasse le test de faire revivre à nos citadins actuels la vie de l'homme de "néant-d'erre-t'aille", histoire qu'en terme de créativité et de course après les animaux sauvages, l'on voit si "HAUTS-MAUX SAPE-PINCES" fait mieux qu'avec ses altères en salle irrespirable (et piqures de dopage) ou que les femmes à seins gonflés par en dessous passant leur temps à jeter leur achats compulsifs en poubelles débordantes (sueur-toux dure-rend les "faites").
Du vrai et du sain toussent "seuls" AS..., toux cells-l'aaa ?
JPh.
1/05/2015"En revanche, les hommes d'origine africaine ne possèdent que très peu d'ADN de Neandertal parce qu'il n'y a pas eu de croisement [...]"
On ne peut pas dire ne même temps "très peu d'ADN" mais avec "aucun croisement"... même si c'est pour éviter d'employer des termes raciaux. Il n'y a pas de races chez les humains mais il y a tout de même des groupes ethniques et des populations qui vont conserver une bonne partie des gènes de leurs ancêtres. Les Noirs africains actuels descendent des Noirs africains anciens donc seulement d'Homo sapiens (du moins dans la région subsaharienne) et n'ont donc pas de gènes néandertaliens, tandis que tous les autres, les africains Blancs, ont forcément des ancêtres en partie venus de toutes la Méditerranée et de l'Arabie et ont donc de ces gènes comme les Européens. Au nord du Sahara les Noirs sont métissés avec les Berbères et Arabes d'origine non africaine donc avec lesdits gènes.
"La première étude [...], montre qu'environ 20 % du génome néandertalien subsisterait globalement dans les populations modernes d'Europe et d'Asie."
Comment 1 à 3 % d'ADN d'Homo sapiens pourrait correspondre à 20 % de tout le génome de Néandertalien ? Pour cela il faudrait que la taille de ce dernier génome fasse seulement cinq fois plus soit 15 % de la taille du génome sapiens... Ou bien ces 1 à 3 % sont tellement variés qu'ils recoupent ces 20 % ? Ou encore il ne s'agit que des 20 % du génome néandertalien DIFFÉRENT de celui de sapiens ? sachant que la plupart de nos gènes sont de toute manière identiques puisque c'est déjà le cas avec les autres Primates.
Baldwin
19/01/2016Les asiatiques ont légèrement plus de génome néandertalien... ce qui en avait surpris plus d'un.
Ils seraient donc plus éloignés du génome africain que les Européen.
Le métissage idéal serait-il Africain-Asiatique? Demandez à Naomi Campbell! ;)