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Cellule photovoltaïque plastique sous forme de feuille A4
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L'université Toin de Yokohama en collaboration avec Peccell Technologies, société essaimée de l'université, et Fujimori Kogyo, fabriquant de films plastiques, a développé une cellule photovoltaïque qui se présente sous la forme d'un film transparent et pliable. La cellule est de type DSSC (Dye-Sensitized Solar Cell ou cellule Grätzel) et atteint un rendement de conversion de 6 %, permettant ainsi la recharge d'une batterie de téléphone portable par exemple. Une ligne de production pilote a été mise en place et les premiers échantillons seront produits dès février 2008.
Les cellules DSSC utilisent une encre photosensible qui absorbe la lumière et émet des électrons. L'avantage des cellules DSSC est que leur structure est simple et qu'elles sont faites de matériaux peu coûteux. Leur rendement de conversion est généralement moins élevé que les cellules à base de silicium mais ici, le groupe a réussi à obtenir un rendement de 6 %, ce qui est deux fois plus élevé que les cellules DSSC usuelles.
Le produit présenté est de taille A4, d'une épaisseur de 0,4 mm. Le film teinté d'orange est transparent et souple. La cellule est composée de trois couches. Une couche centrale qui absorbe la lumière et émet les électrons, constituée d'un mélange de polymère conducteur et d'oxyde de titane recouvert de l'encre photosensible. Deux couches composées d'un polymère transparent et conducteur entourent la première et transportent les électrons jusqu'au câblage électrique. L'efficacité du système présenté repose sur le transport des électrons à travers les couches externes.
Une ligne pilote pouvant produire l'équivalent de 10MW de cellules par mois a été construite par Peccell Technologies et Fujimori Kogyo. Les premiers échantillons seront produits dès février 2008 et seront distribués dans l'optique de fabriquer des chargeurs solaires portatifs pour téléphones et ordinateurs portables. La manufacture des cellules DSSC se fait dans des conditions beaucoup moins coûteuses que les cellules en silicium (pas besoin d'être dans le vide) et utilise les techniques de l'imprimerie : produites en masse, les cellules DSSC coûteraient deux fois moins que les cellules PV actuelles à base de silicium.
Les brevets des cellules DSSC, détenus pour l'instant par Michael Grätzel de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, expirent en 2008. De nombreuses entreprises ont donc commencé le développement de ces cellules PV mais la plupart utilisent un substrat de verre. Le choix d'un film de polymères flexible a permis d'obtenir un produit cinq fois plus fin et dix fois plus léger, beaucoup plus facile à transporter et résistant.
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