Le blocage culturel, le niveau de connaissance du sujet des différents acteurs, le "battage" médiatique, la rapidité de l'évolution de la technologie, la disponibilité des décideurs font que ce moyen n'est pas prêt de devenir une priorité stratégique dans nos PME/PMI françaises. Si un bon nombre a compris que c'était un moyen qui pouvait leur faire gagner de l'argent sur les communications téléphoniques et sur les fax (qualité), elles n'ont pas encore intégré l'avantage concurrentiel que cela pouvait leur donner sur l'échiquier du "village global". Néanmoins, 40 % des entreprises de moins de 99 salariés ont un accès à internet et 10% ont un site web. Pour les entreprises de 100 à 500 salariés, ses pourcentages grimpent respectivement à 60 % et 20 % ; Le taux de progression sur une année est, selon l'AFTEL entre autre, en très forte expansion de l'ordre de 200% sur le dernier semestre 98. Les entreprises créées de fraîche date sont plus réceptives au concept, et pour cause. Les artisans sont le plus portés au travail en réseau et que la notion d'internet passe plus lentement dans les grandes entreprises que dans les petites. C'est dans la tranche d'âge de 35 à 50 ans que se situe les plus gros blocages face au web et son utilisation. . Dans la grande majorité, la sensibilisation du chef d'entreprise passe par la démystification de l'Internet sur des points tels que le danger des virus informatiques pour l'entreprise, les problèmes de sécurité de paiement et surtout, la complexité d'utilisation de l'outil. Unanimes, nos dirigeants d'entreprises français souhaiteraient une plus grande transparence du langage utilisé en ligne (et on ne parle pas seulement de HTML) et un outil plus facile à aborder pour les néophytes. Passer de la machine à écrire à Microsoft Word est une première étape, Remplacer le fax par un logiciel Eudora en est une autre !
(Francité/11/2/99) http://biz.francite.net/articles/entreprendre.html
