Des chercheurs américains viennent de dévoiler un traitement aux anticorps qui a permis de rapidement restaurer la santé des cellules nerveuses dans le cerveau de souris de laboratoire en éliminant les plaques de peptides qui s'y étaient accumulées, caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.
Ces plaques graisseuses, formées de peptide B. amyloïdes, sont suspectées d'être la véritable cause de cette dégénérescence cérébrale et de sénilité aujourd'hui irréversible dont sont atteints quelque 4,5 millions d'Américains. Les chercheurs de l'école de médecine de l'Université Washington à Saint Louis (Etat du Missouri), dont les résultats des travaux ont paru dans l'édition électronique du Journal of Clinical Investigation daté du 5 février, ont expliqué dans un communiqué avoir injecté un anticorps qui a dissous ces plaques dans plusieurs parties du cerveau des souris. Peu après, les nerfs ainsi libérés se sont désenflés rapidement pour retrouver leurs fonctions normales."Ces gonflements représentent des dommages structurels qui semblaient être bien établis et stables", a indiqué le Dr. David Holtzman, le principal membre de l'équipe de recherche.
En effet, à la grande surprise des chercheurs, l'enflure des branches nerveuses avait diminué de 20 % à 30 %". Trois jours seulement après l'arrêt du traitement. La rapide capacité des cellules nerveuses à retrouver leur structure normale pourrait être une indication que ces cellules tentent en permanence de se rétablir, a poursuivi le docteur Robert Brentza, ce qui signifierait que la maladie d'Alzheimer n'est pas irréversible, coom on l'a longtemps cru.
Journal of Clinical Investigation