Des chercheurs de l'Institut Météorologique Norvégien dirigés par le Professeur Jonson ont analysé l’impact de la pollution par oxyde d’azote émis par les véhicules diesel en Europe. Dans une étude intitulée "L'impact sanitaire des émissions d'oxyde d'azote sur la qualité de l'air en Europe", ils estiment qu’environ 5 000 décès auraient été évités si l’ensemble des constructeurs avaient respecté les normes d’émissions de ces véhicules.
Selon ces travaux, les émissions d’oxyde d’azote (NOx) des véhicules diesel en Europe durant l’année 2013 s’avèrent quatre à sept fois plus élevées que les normes imposées par les processus d’homologation.
Ces chercheurs estiment qu’environ 10 000 décès prématurés proviennent directement de l’exposition aux particules fines et à l’ozone provoquées par les émissions de NOx des véhicules diesel dans l’Union Européenne, la Suisse et la Norvège. Sur ce chiffre, la moitié aurait pu être évitée si les constructeurs avaient respecté les normes imposées par les Etats et l’Union Européenne…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash