Fondée début 2013, la start-up italienne Watly entend "transformer les conditions de vie des millions de personnes" vivant en Afrique en leur facilitant l'accès à l'énergie et à d'autres services. Pour y parvenir, le président de la société, Marco Attisani, a lancé un vaste défi à ses ingénieurs. Il leur a demandé d'inventer un équipement exclusivement alimenté grâce à l'énergie solaire, qui soit à la fois capable de produire de l'électricité et de l'eau potable. Deux ressources qui font cruellement défaut dans certaines régions d'Afrique.
Le résultat de ces recherches s'appelle "Watly", dont le nom est issu de la contraction des termes anglais "water", "friendly" et "lively". Présentée sous la forme d'un cylindre mesurant 40 mètres de long et pesant près de 15 tonnes, la dernière version de l'appareil, désormais nommé "Watly 3.0" est capable de purifier et de dessaler jusqu'à 5.000 litres d'eau par jour -à condition de remplir ses réservoirs- de produire suffisamment d'électricité pour 3.000 personnes et d'offrir une connexion Internet de bonne qualité. Des performances garanties par la société pendant 15 ans.
Cette dernière évolution devrait être commercialisée auprès d'ONG ou de gouvernements à partir du mois de juin. Marco Attisani estime le coût de fabrication d'une unité à 400.000 euros. En parallèle du lancement commercial, les dirigeants de Watly souhaitent renouveler au cours de l'été 2016 une expérimentation menée au Ghana l'an passé. En 2015, la firme avait alors installé au sein de la ville d'Adenta la version 2.0 de son "super générateur" afin de mener une série de tests en conditions réelles, et surtout d'observer les réactions de la population face à cette technologie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash